Daniel Riolo mâche rarement ses mots contre les dirigeants qu’il a dans le collimateur. Pablo Longoria n’a plus le vent en poupe auprès du journaliste.

L’OM n’a pas eu de réussite lors de ses derniers mercatos. Et Pablo Longoria est jugé responsable par certains observateurs. Le président phocéen a validé certains transferts à des montants élevés qui n’ont pas porté leurs fruits cette saison. Daniel Riolo ne manque notamment pas de faire remarquer les incohérences liées à ses choix.

Au micro de RMC Sport, le journaliste a donné son avis sur la stratégie de recrutement du club marseillais : « Parfois, je m’énerve un peu mais c’est peut-être parce que j’ai une trop haute considération de ce que doit être l’OM. Mais ce club a recruté Vitinha pour 32 millions d’euros, il y a un truc qui ne va pas dans la cellule de recrutement, il y a un problème. Derrière, tu fais un été pas très bien géré. Arrive un nouveau mercato en hiver et on nous sort ce joueur (Moumbagna). »

« Au bout d’un moment, tu te demandes ce qu’il se passe à l’OM »

Riolo s’interroge notamment sur la venue de Faris Moumbagna, en janvier. Le journaliste ne voit pas en lui un joueur qui va révolutionner l’attaque olympienne : « Au bout d’un moment, tu te demandes ce qu’il se passe à l’OM, ils ont également le droit au bonheur, à avoir des bonnes trouvailles de temps en temps, des joueurs un peu fins techniquement. Ils arrivent avec ce gars un peu costaud, je ne vais pas répéter ce que Jean-Louis Gasset a dit sur Moumbagna. Normalement, c’est un joueur qui protège beaucoup ses joueurs et qui lance des fleurs partout. Là, il a mis de l’herbe morte et du fumier sur lui sans s’en rendre compte (Gasset l’a comparé à Brandao, NDLR). Moi à côté, je suis hyper gentil alors que je pose juste une question. Il y a un problème avec les attaquants à l’OM quand on regarde le nombre de merguez qu’ils ont recruté depuis cinq ans, c’est une folie ! »

Walid Acherchour n’est notamment pas d’accord avec Daniel Riolo concernant Faris Moumbagna. Le consultant estime qu’il est trop tôt pour juger l’apport du Camerounais.