Mercato - OM : le dossier Veretout bouclé sans Longoria !

Sauf gros retournement de situation, Jordan Veretout va s'extirper du loft de l'Olympique de Marseille pour rejoindre l'Olympique Lyonnais. Nos confrères de La Provence ont donné quelques confidences sur les négociations entre les deux formations.

Mardi soir, les positions se sont rapprochées entre l'OM et l'OL au point qu'un accord soit trouvé entre les deux formations. Pour racheter la dernière année de contrat de l'ancien joueur de la Roma, les Gones auraient déboursé 5 M€ + 2 M€ de bonus et 25% à la revente, assurent nos confrères de La Provence. Un montant qui varie légèrement en fonction de la source. Une chose est sûre, Jordan Veretout devrait poursuivre sa carrière entre Rhône et Saône, après avoir porté les couleurs de l'AS Saint-Étienne au début de sa carrière (saison 2016-2017).

Le milieu de terrain s'est rapidement entendu avec Lyon et a accepté de diminuer son salaire dans les grandes largeurs, mais les discussions entre les deux clubs ont, quant à elles, été logiquement plus longues.

Benatia a pris la main sur ce dossier

Le quotidien régional nous apprend que c'est Mehdi Benatia qui s'est occupé de la finalisation de ce dossier dans la journée de mardi. La raison ? Pablo Longoria a “enchaîné les réunions” du côté de Dublin pour l'Association européenne des clubs (ECA). Jordan Veretout espère toujours que l'OM va compenser sa diminution de salaire en lui versant pas moins de 2 M€ sur le montant du transfert, chose que le club olympien refuse catégoriquement, étant opposé à “lui verser le moindre centime“.

L'objectif des Rhodaniens, de leur côté, est d'enregistrer la signature de l'international français avant ce mercredi soir, pour inscrire son nom sur la liste de Ligue Europa. Veretout va retrouver l'OM le 22 septembre prochain au Groupama Stadium à l'occasion de la 5ème journée de Ligue 1. Le match retour au Vélodrome pourrait être plus difficile pour le joueur de 31 ans.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.