Lors d'un entretien accordé au Parisien, Paul Le Guen a dézingué les rumeurs d'une antipathie envers Unai Emery. Le consultant de Canal+ avait paru sévère avec l'Espagnol, en début de saison.
“Je n'ai rien contre Emery, aucun a priori défavorable, contrairement à ce que les gens pensent. Que l'entraîneur du PSG s'appelle Emery ou Blanc, ce n'est pas que je m'en fiche, mais pas loin. Cela ne change pas ma vie et ce n'est pas le sujet. J'aime bien Laurent Blanc, j'ai joué avec lui, j'ai du respect pour son travail, mais je n'ai aucun lien d'amitié avec lui. Ce qui m'a agacé durant l'été et à la reprise du championnat, c'est qu'après tout nouveau, tout beau, on ajoutait tout ancien, tout vilain. J'avais l'impression qu'Emery arrivait et qu'enfin un entraîneur allait travailler, enfin un entraîneur allait utiliser la vidéo, etc. Cela ne sert à rien de dénigrer la personne qui s'en va. Elle est respectable, son bilan est plus que respectable”, a-t-il expliqué au quotidien.
Il estime qu'il faut laisser davantage de temps au nouveau technicien parisien : “Un entraîneur ne peut pas révolutionner une équipe en deux mois. C'est impossible, ou alors c'est suicidaire. Les changements sont à la marge, les différences sont des nuances. La patte Emery, on verra dans plusieurs mois, dans plusieurs saisons s'il arrive à en faire.” Il est d'ailleurs confiant pour la suite du championnat : “Paris a mis un peu plus de temps à se mettre en route parce que c'est une saison post-Championnat d'Europe et post-Copa America. Une fois lancé, il se détachera. C'est une question de temps. Les saisons après les compétitions internationales, il finira avec 10 à 15 points d'avance. Les années impaires, ce sera avec 20 d'avance”, a-t-il ajouté.
Pour rappel, l'ancien milieu de terrain a porté le maillot du PSG à 344 reprises, de 1991 à 1998. Il a également pris les rênes de l'équipe en tant qu'entraîneur, de 2007 à 2009.