Le piston droit du RC Lens a raconté à France Bleu ses doutes survenus en fin de saison dernière.Jonathan Clauss match Lens OL

“A un moment donné il y a eu beaucoup d'informations, beaucoup de choses qu'on ne veut pas lire, mais qu'on lit quand même (…) Il a fallu du temps un peu, mais ça y est, je me retrouve aussi. Ce n'est pas la pression, c'est un surplus de nervosité, un surplus de stress” raconte celui qui est cité depuis plusieurs mois pour intégrer l'équipe de France, qui est un objectif pour Jonathan Clauss.

“J'ai eu le soutien de beaucoup de personnes de mon entourage qui me disaient que c'était une période à passer, qu'il ne fallait pas en faire moins pour économiser et se dire que ça passe. Justement, je suis resté dans mes principes : je bosse à l'entraînement, je fais toujours ma récupération correctement, je fais attention à mon hygiène de vie. (…) Ma copine qui vit avec moi au quotidien, elle voyait que je n'étais vraiment pas bien. Il fallait discuter, il fallait que ça sorte, j'avais quelque chose en moi qu'il fallait évacuer. C'est ce qu'il s'est passé et aujourd'hui je repas de plus belle” a confié le latéral de 29 ans.

Selon Jonathan Clauss, il faut laisser sortir ses émotions dans les périodes de doute : “Il faut pleurer. Je me forçais à ne pas le faire et j'en ai parlé avec ma copine. À un moment donné, elle m'a dit : “Mais il n'y a pas que les faibles qui pleurent”. Ça m'a fait un bien fou.”

Le Lensois, élément moteur de son équipe, a disputé 28 matchs cette saison, pour 4 buts et 9 passes décisives. L'ancien joueur de Quevilly-Rouen, Avranches et Raon l'Etape est sous contrat avec le 6e de Ligue 1 jusqu'en 2023. Didier Deschamps ne l'a encore jamais convoqué chez les Bleus.