Gérard Lopez, le président des Girondins de Bordeaux, est intervenu sur RMC. L'homme d'affaires a évoqué la menace d'une relégation en National 1 qui pèse sur le club au scapulaire, qui a terminé 20e de L1 cette saison.

Gérard Lopez s'est voulu rassurant au moment d'évoquer le futur de Bordeaux, tout en ne négligeant pas l'incertitude sur la situation actuelle du club, très clairement menacé avant son passage devant la DNCG pour donner des garanties financières : “J'avais promis de rester au club même si on allait en Ligue 2 et c'est ce que je fais. Pour le dire vulgairement, je remets la main à la poche.” Le propriétaire devrait mettre 10 millions d'euros dans le club, selon RMC. Mais le club va avoir d'autres aides pour rehausser ses comptes : “Il y a de l'argent qui arrive de la Ligue (une aide à la relégation) et puis il y a environ la moitié qui viendrait des ventes. Les ventes, on est assez certain de les faire même si maintenant, cela va devoir attendre un tout petit peu. (…) Il reste 22 millions à trouver”. Les Girondins de Bordeaux espèrent vendre à cet effet Hwang Ui-jo et Alberth Elis pour 20 millions, cet été.

La saison en L2 déjà préparée ?

Gérard Lopez a confié que la difficulté pour sauver le club était réelle : “Bien sûr qu'il y a un risque de dépôt de bilan. On ne va pas dire qu'il n'y a pas de risque. Tant qu'il n'y a pas d'accord, il y a clairement ce risque-là. Tout à fait.”

Pour sauver le club, le président luxembourgeois mise aussi sur le sportif car “la seule façon de fonctionner c'est par le sportif et de remonter.” Pour cela, le staff et les dirigeants ont déjà travaillé sur la saison prochaine, en L2 : “Il y a beaucoup de travail qui a été fait, beaucoup de joueurs analysés et choisis, y compris avec l'entraîneur. (…) Y a des joueurs qui se sont engagés avec nous moralement et verbalement, mais la situation fait que c'est compliqué pour les contrats.”

Est-ce que Gérard Lopez y croit ? “Clairement oui. On ne passe pas par ces moments-là si on n'y croit pas dur comme fer.” Verdict sous peu.