Lucho Gonzalez (29 ans, 8 matches de Ligue 1 en 2010/2011, 2 buts) trouve que les footballeurs qui crachent dans la soupe et se plaignent sans cesse de leur sort ne sont pas conscients de la chance qu'ils ont.
“Disons que pour moi, la vraie pression, c'est celle d'un papa qui se lève très tôt tous les matins pour pouvoir nourrir ses enfants. C'est ce que faisait mon papa pour moi et mes frères.”
“Alors je suis toujours étonné quand je vois des joueurs qui viennent à reculons à l'entraînement, ou qui rechignent à courir. Ils ne se rendent pas compte de ce qu'est la vraie vie.”
“Se lever tous les jours à 5 heures du matin, pour aller faire un travail qu'on n'aime pas. Nous, on a la chance de se lever pour faire ce qu'on aime et de gagner beaucoup d'argent. Ces valeurs sont celles de mon papa.”
“Il ne me les a pas particulièrement inculquées, mais je les ai intégrées en le voyant, tout simplement”, a raconté le milieu de terrain argentin de l'Olympique de Marseille dans les colonnes de France Football.