Le Paris Saint-Germain s’est facilement imposé face aux Autrichien du Red Bull Salzbourg (3-1) pour le compte de la première journée de la Ligue Europa. Un succès possible grâce à des buts de Nenê, Bodmer et Menez.
Paris commence tout doucement à séduire, même les sceptiques. Si tout n’est pas encore parfait collectivement, la formation d’Antoine Kombouaré trouve peu à peu ses marques et les adversaires l’apprennent à leurs dépens. Dans un début de rencontre où le Paris SG, dans un Parc des Prince clairsemé, se faisait quelque peu chahuter, le club de la capitale connaissait quelques petits soucis défensifs au niveau du placement notamment, avec un Nicolas Douchez qui dût sortir un arrêt réflexe sur la tête du géant Maierhofer (12e).
Remplaçant de Salvatore Sirigu, l’ancien Rennais fut d’ailleurs mis plusieurs fois à contribution lors de la première période, sur une frappe puissante de Jantscher, passant de peu à côté de son montant (23e). Camara mal aligné, Lugano qui manquait encore d’automatismes, et voilà la formation d’Antoine Kombouaré qui avait du mal à tenir une formation autrichienne entreprenante, avec un Leonardo très en verve.
Deux buts en trompe-l’oeil
Et quand Paris parvenait à réaliser un premier beau mouvement collectif, instigué par Pastore – de plus en plus à l’aise techniquement – puis Matuidi, Erding sabordait le tout d’une frappe complètement ratée (18e). Supérieur individuellement et techniquement aux Autrichiens, Paris manquait toutefois encore, à l’instar du match contre Brest en championnat (1-0), de liant au milieu et de sérénité en défense, face à une formation de Salzbourg qui tentait crânement sa chance. Si Nenê, auteur d’une belle frappe (7e), Pastore, très bon dans l’orchestration du jeu et dans ses accélérations dévastatrices s’illustraient, Jérémie Ménez décevait.
Jusqu’à cette 34e minute où l’ancien Romain réussissait un coup d’éclat sur une accélération, obtenant un penalty logique après une faute de Schiemer. Nenê ne se faisait pas prier pour appliquer la sentence (34e, 1-0). Et que dire du second but. Sur un centre parfait d’Erding, Bodmer catapultait la gonfle d’un magnifique reprise du droit (38e, 2-0). Encore une fois, Paris faisait la différence sur deux exploits individuels à défaut d’être brillant collectivement et rentrait au vestiaire tout content de mener au score.
Ménez enfonce le clou
Le résultat quasiment assuré, le PSG tentait enfin des enchainements collectifs après la pause, à l’image d’un jeu en triangle entre Pastore, Erding et Nenê, ce dernier butant sur le gardien autrichien (51e), ou encore d’un nouveau jeu à trois avec cette fois-ci Ménez et le Brésilien qui centrait pour Bodmer, qui ne mettait pas assez de force dans son tir (58e). Paris poussait, mais ne parvenait pas à faire la différence. Erding, malheureux en première période en dépit d’une passe décisive, ratait encore son face à face avec Gustafsson (63e).
Sorti dans la minute qui suivait, remplacé par Gameiro, le Turc fut toutefois applaudi par un public du Parc pas – encore – trop exigeant à son égard. Mais à force de se créer des occasions, Salzbourg finissait par craquer une troisième fois, Jérémy Ménez crucifiant Gustafsson d’un plat du pied imparable (67e, 3-0). Le but autrichien de Sekagya (87e, 3-1) en toute fin de rencontre de n’y changera rien, Paris, plus convaincant qu’en championnat malgré une équipe légèrement remaniée, enchaine donc un 17e match à domicile en Europa League sans défaite, un sixième succès consécutif toutes compétitions confondues. Et cela pourrait encore durer…