Depuis son arrivée à l’Olympiakos lors du mois de juin 2010, Kévin Mirallas a vraiment franchi un cap important. Désormais l’attaquant est beaucoup plus régulier sur le terrain et ses statistiques sont bien plus consistantes qu’en France.
L’échec cuisant à Geoffroy-Guichard. Après avoir quitté Lille (2004-2008) où il avait du mal à prendre une autre dimension, Kévin Mirallas avait choisi de rejoindre l’AS Saint-Étienne. Les Verts n’avaient pas hésité à miser environ 3,5 millions d’euros sur l’international belge. Mais dans le Forez, le buteur n’a jamais réussi à devenir un élément indispensable et il n’a marqué que cinq buts entre septembre 2008 et juin 2010. Résultat, le club ligérien n’a pas souhaité le retenir lorsque les dirigeants de l’Olympiakos ont fait le forcing pour obtenir son transfert. Même si certains observateurs se demandaient si Kévin Mirallas avait raison d’aller jouer en Grèce pour se relancer, force est de constater que le joueur aujourd’hui âgé de 24 ans a pris une bonne décision.
“Aujourd’hui, je ne suis plus un gamin. Je me suis planté à Saint-Étienne mais on oublie un peu vite que je venais à peine de dépasser la vingtaine. J’ai fait des erreurs là-bas, j’en suis conscient et je ne m’en cache pas. Cela m’a fait ouvrir les yeux. Je suis bien plus mûr à l’heure actuelle”, a souligné l’attaquant pendant un entretien diffusé par La Dernière Heure. Avec l’Olympiakos, Kévin Mirallas a inscrit 14 buts en Super League la saison passée et il devrait faire mieux lors de cet exercice 2011/2012 puisqu’il en est déjà à 13 réalisations. Forcément, ses bonnes performances ont fait remonter sa cote en flèche et pendant le dernier mercato, de nombreux clubs (Everton, Newcastle United, l’Olympique de Marseille…) se sont penchés sur son cas.
Mirallas veut viser plus haut
“J’aurais pu m’en aller en janvier mais je ne veux pas partir en cours de saison. Si je pars, ce sera en juin et par la grande porte (…) Le président ne veut de toute façon pas me laisser partir”, a-t-il assuré. Même s’il n’a pas changé d’air il y a un mois, le natif de Liège ne regrette rien car il ne voulait pas rejoindre une écurie seulement pour gagner plus d’argent. “Il y a eu des offres. Mais j’ai encore des objectifs à atteindre ici. Vous savez, je gagne déjà très bien ma vie ici. Si je pars, c’est pour un challenge sportif. En Russie, j’aurais pu devenir très riche mais cela aurait-il été bon pour ma carrière ? Je ne crois pas (…) Si je quitte l’Olympiakos, ce sera pour franchir un palier. Je chercherai à rejoindre une compétition plus huppée.”
Après avoir bien rebondi sur le tremplin grec, Kévin Mirallas souhaite sauter le plus haut possible pendant le marché des transferts à venir. L’Allemagne, l’Angleterre, l’Italie et l’Espagne sont clairement des destinations qu’il privilégie.