Sans briller, à l'image d'un Zlatan Ibrahimovic quasiment transparent si ce n'est sur son but, le PSG a retrouvé le fauteuil de leader grâce à sa victoire à Bordeaux (0-1) en clôture de la 21e journée de Ligue 1. Bien aidé par le triste niveau de jeu affiché par les Girondins, les Parisiens se sont appuyés sur une défense impeccable pour repartir d'Aquitaine avec les trois points.
Ils ont brillé
Plus de 9 heures que le PSG n'a pas encaissé de but. Une défense de fer, véritable point fort du club de la capitale cette saison qui a une fois encore prouvé sa solidité ce dimanche soir. Pourtant, elle devait faire sans son capitaine, Thiago Silva, forfait sur blessure et absent trois à quatre semaines. Une absence parfaitement palliée par Camara (7). Titularisé seulement pour la deuxième fois de la saison, l'ancien Stéphanois a rendu une copie parfaite, avec plusieurs sauvetages décisifs à son actif. Son association en charnière centrale avec Sakho (6) a été l'une des rares satisfactions de la soirée sur le terrain. A noter également le bon travail des latéraux, Jallet (6) à droite et Maxwell (6) à gauche, que ce soit sur le plan défensif ou offensif.
Dans l'entrejeu, Matuidi a gratté beaucoup de ballons, profitant de l'absence de Thiago Motta, suspendu, pour retrouver son costume de patron à la récupération. Sur le plan offensif, Lucas (5), s'il n'a réussi que 4 passes dans la moitié de terrain bordelaise, a été décisif sur le but d'Ibrahimovic (5). Le Suédois a été égal à lui-même : une fulgurance lui a suffi pour trouver la faille, alors qu'il n'a quasiment rien réussi à côté de son 19e but de la saison… A Bordeaux, difficile de trouver une satisfaction. On notera toutefois la volonté de Trémoulinas (5) à aller toujours de l'avant et à multiplier les centres, sans toutefois trouver preneur dans la surface.
Ils ont déçu
On pourrait mettre quasiment tous les Bordelais dans la catégorie des déceptions. Malheureusement pour lui, Gouffran (4) n'a jamais pu compter sur le soutien de ses coéquipiers en attaque. Esseulé, seul en pointe, l'ancien Caennais n'a eu quasiment aucun ballon exploitable à se mettre sous la dent… Il aurait pu en bénéficier si par exemple Sertic (3) s'était montré plus inspiré dans l'entrejeu. Le franco-croate n'a rien réussi, ne parvenant jamais à mettre ses joueurs offensifs dans de bonnes conditions. Le souci, c'est que les ailiers Saivet (4) et Ben Khalfallah (4) n'ont pas non plus brillé, se cassant les dents sur la défense parisienne et ne réussissant jamais à faire la différence dans les couloirs, alors qu'Obraniak (4), de retour de blessure, était encore trop juste pour perturber réellement la meilleure arrière-garde de l'élite.