Titularisé samedi dernier face à Manchester United (1-1), une première depuis mars, Steven Gerrard a chassé tous ses vieux démons en inscrivant le but des Reds. Une renaissance qui aurait pu ne pas avoir lieu… “Mon corps a failli abandonner.” Cette phrase fera passer, à n’en pas douter, plus d’un frisson dans le dos des supporters de Liverpool. Le numéro 8 emblématique du club de la Mersey Steven Gerrard a connu, de son propre aveu, un “cauchemar” durant près de six mois. Enchaînant les blessures aux adducteurs avec une régularité déconcertante, “Stevie-G” était au fond du trou. “Quand je me suis blessé, je savais que c’était sérieux, quelque chose que je n’avais pas eu l’habitude d’avoir dans ma carrière“, confesse-t-il au tabloïd britannique The Sun. “J’ai essayé de positiver mais je dois admettre que j’étais bas mentalement, comme je ne l’ai jamais été.” Et l’international anglais de 31 ans confirme qu’il a dû jouer sous infiltrations pour que la douleur soit plus soutenable. Avec le recul, Gerrard estime que ce fut un mauvais choix: “Je me suis battu pour retrouver la forme, juste pour retourner sur le terrain. J’ai essayé de remettre mon corps sur le droit chemin, mais je n’étais pas réellement moi, je n’étais pas le joueur que je voulais être.” Contraint de se faire opérer des adducteurs, le joueur formé à Liverpool a dû prendre son mal en patience, jusqu’à samedi dernier, pour refouler son jardin d’Anfield, dans la peau d’un titulaire. Après avoir passé les “six mois les plus durs de