Le dopage n’épargne pas le football

On a souvent tendance à croire que le cyclisme est le sport où le dopage est le plus récurrent. Mais c’est une fausse idée perpétrée au travers des années par les affaires marquantes qui nuisent à l’image de ce sport pendant, par exemple, le Tour de France. En revanche, le constat est accablant pour le football. La FIFA continue de fermer les yeux, mais… Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’instance qui régit le football à l’échelle mondiale croit toujours que le dopage n’est pas un phénomène conséquent sur la planète du ballon rond. Il y a une dizaine de jours, le président Sepp Blatter a déclaré dans les colonnes du quotidien As qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter à ce sujet. “La FIFA effectue environ 5000 contrôles par an et les cas positifs sont presque inexistants. On a vu durant les J.O qu’il n’y en a presque pas eu, à l’exception du cas extrême : le cyclisme.” Pour lui, la mise en place du passeport biologique contribuera à rendre ce sport encore plus propre au cours des années à venir. Problème, l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) n’est pas vraiment sur la même longueur d’ondes. La directrice du département des analyses, Françoise Lasne, a jeté un pavé dans la mare en révélant que le sport au sein duquel il y a eu le plus de cas positifs (sur 400 échantillons pour chaque discipline) en 2012 est le rugby. Le football (2e) et l’athlétisme (3e) complètent ce triste podium. Sans tarder,

EdF 98 : des forts soupçons de dopage !

Pendant plusieurs années, Jean-Pierre Paclet a été le médecin en charge de l’équipe de France. Dans son livre intitulé “l’Implosion”, l’ancien docteur dit sans détour que certains Bleus étaient sans doute dopés lors du Mondial 1998 ! Voici certains extraits retranscrits par les journalistes du quotidien Le Parisien. “Des analyses de sang ont révélé des anomalies sur plusieurs Bleus juste avant la Coupe du monde 1998.” “On peut avoir de forts soupçons quand on connaît les clubs où certains joueurs évoluaient, notamment ceux du Championnat en Italie.” “Je ne sais pas ce que j’aurais fait à la place de Jean-Marcel Ferret, le médecin de l’équipe de France de l’époque. Il était face à un cas de conscience”, a lâché l’homme qui a été renvoyé en 2008.

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