Le dopage n’épargne pas le football
On a souvent tendance à croire que le cyclisme est le sport où le dopage est le plus récurrent. Mais c’est une fausse idée perpétrée au travers des années par les affaires marquantes qui nuisent à l’image de ce sport pendant, par exemple, le Tour de France. En revanche, le constat est accablant pour le football. La FIFA continue de fermer les yeux, mais… Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’instance qui régit le football à l’échelle mondiale croit toujours que le dopage n’est pas un phénomène conséquent sur la planète du ballon rond. Il y a une dizaine de jours, le président Sepp Blatter a déclaré dans les colonnes du quotidien As qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter à ce sujet. “La FIFA effectue environ 5000 contrôles par an et les cas positifs sont presque inexistants. On a vu durant les J.O qu’il n’y en a presque pas eu, à l’exception du cas extrême : le cyclisme.” Pour lui, la mise en place du passeport biologique contribuera à rendre ce sport encore plus propre au cours des années à venir. Problème, l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) n’est pas vraiment sur la même longueur d’ondes. La directrice du département des analyses, Françoise Lasne, a jeté un pavé dans la mare en révélant que le sport au sein duquel il y a eu le plus de cas positifs (sur 400 échantillons pour chaque discipline) en 2012 est le rugby. Le football (2e) et l’athlétisme (3e) complètent ce triste podium. Sans tarder,