Ce jeudi, le FC Nantes renouait avec sa belle et lointaine histoire européenne dans un Juventus Stadium qui attendait ses protégés de pied ferme. Si les Canaris faisaient office de Petit Poucet, il faut désormais avoir un regard tout autre sur les hommes d'Antoine Kombouaré qui ont démontré qu'ils sont capables de tenir en échec la Vieille Dame (1-1), et ce, sur sa pelouse. Le match retour dans une Beaujoire pleine à craquer promet. Voici les Tops et les Flops de ce barrage aller de la Ligue Europa.
Les TOPS de Juventus – Nantes
Di Maria, le créateur
La Coupe du monde a fait un bien fou à un Angel Di Maria qui était en perte de vitesse et bien trop souvent abonné à l’infirmerie. Ce jeudi, nous avons eu droit au grand Di Maria ! Initialement positionné sur le côté droit, c’est finalement la zone qu’il a le moins occupée tant El Fideo rentrait dans le cœur du jeu pour organiser les offensives turinoises. Véritable électron libre, il fait parler sa vista et sa patte gauche de velours dès la 12e minute et trouve d'une superbe ouverture Federico Chiesa qui sert en une touche Vlahovic pour l’ouverture du score. L’Argentin était de tous les bons coups !
OOOOOOH ! Merveille de transversale, altruisme de Chiesa et la finition de Vlahovic 🔥🏟️#JUVFCN | #UEL pic.twitter.com/oOjgpwVry0
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Rabiot taille patron
Ni plus, ni moins. Ce qu’il faut, quand il le faut. C’est à cela que l’on reconnait un joueur expérimenté, mais aussi un patron. Il est ce liant entre la défense et l’attaque, mais aussi celui qui colmate les brèches, et des brèches, il y en a à couvrir du côté de la Juve, surtout quand on évolue aux côtés d’un Parades fantomatique, d’une pauvreté abyssale.
Chiesa le dynamiteur
Chiesa monte en puissance depuis son retour de blessure et ça se voit ! Tonique, altruiste et décisive, l’étoile montante du football italien a posé bien des soucis à Centonze, Castelletto et consorts. Ses appels dans le dos de l'arrière-garde nantaise étaient un régal pour Di Maria et un cauchemar pour la défense à 5 des Nantais. Tantôt dans la percussion, tantôt dans les petites combinaisons aux abords de la surface, Chiesa était tout simplement insaisissable. Défensivement, l'Italien a aussi été présent en contenant les rares débordements de Fabien Centonze.
Saint-Lafont
Si le FC Nantes regagne les vestiaires avec un seul but de retard à la pause, c’est grâce à lui ! Il a maintenu les Canaris dans le match en réalisant des arrêts déterminants à des moments clés. Auteur de 6 parades, Alban Lafont a encore prouvé qu’il avait le niveau international et qu’il sera un candidat à l’Équipe de France dans un avenir très proche. Attendons la prochaine liste de DD en mars !
Ludovic Blas, toujours au rendez-vous
Si tous les espoirs nantais portaient un nom, il est probable que ce soit celui de Ludovic Blas. Encore une fois, le milieu offensif a assumé son rôle et porté à bout de bras les offensives nantaises. Il est l’auteur de la première frappe du FC Nantes à la 28e, il récidive à la 39e. Surtout, à la 60e, il crucifie Szczesny en lui expédiant un missile dans la lucarne. Ce numéro 10 à quelque chose en plus, mais pourra-t-il emmener la ville de Nantes au tour suivant ? Réponse au match retour !
L'ÉGALISATIOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON DE NANTES !!!! QUEL BUT !!! QUEL CONTRE !!!! ⚡️
CE MATCH EST DINGUE !#JUVFCN #JUVNAN #JuveNantes pic.twitter.com/Cf6YpKB1VO
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Les FLOPS de Juventus – Nantes
Mostafa Mohamed trop transparent
Bien trop discret l’Égyptien n’aura pas eu beaucoup d’occasions à se mettre sous la dent. Pas avare de courses, l’attaquant nantais a énormément couru et sera tout de même l’auteur de la passe décisive pour Ludovic Blas. Il est vrai que le système de jeu mis en place par Antoine Kombouaré ne permettait pas au Pharaon de s’exprimer entièrement, toutefois, par moment, on attendait de lui qu’il garde le ballon afin de laisser le temps au bloc nantais de remonter et de souffler un peu. Ce ne fut pas le cas.
La Juve, c'est grave…
La Vieille Dame était largement au-dessus des Nantais, cela ne fait pas de doute. Alors, comment expliquer ce mauvais résultat ? Les maux de la Juve se répètent inlassablement, c’est une équipe qui est portée par trois ou quatre joueurs de grand talent, mais qui est plombée par des joueurs en perdition depuis des années et une défense extrêmement fébrile qui peut être mise à mal peu importe l’équipe en face. Dans une Beaujoire chauffée à blanc, il n’est pas impossible de voir les Turinois perdre pied… Attention !
En l'espace de deux saisons et demi, la #Juve a détruit une machine de guerre qu'elle avait minutieusement construite sur une décennie. Belle et grande chronique d'une autodestruction provoquée par succession de choix déplorables à tous les niveaux.
— 𝕍𝕚𝕥𝕠 (@BVL_21) February 16, 2023
