Christophe Galtier a poussé un coup de gueule face aux médias, dimanche, à l'issue de la défaite du Paris Saint-Germain contre l'Olympique Lyonnais.
Le Paris Saint-Germain déchante encore. De retour à la compétition après la trêve internationale, le club de la capitale s'est incliné dimanche soir face à l'Olympique Lyonnais (0-1), au Parc des Princes, en match de clôture de la 29e journée de Ligue 1.
Surpris sur un but de Bradley Barcola, les partenaires de Kylian Mbappé subissent un huitième revers toutes compétitions confondues depuis le début de l'année civile, le deuxième de rang en championnat et à domicile après Rennes (0-2). De quoi pousser leur entraîneur Christophe Galtier à mettre les points sur les “i”. En conférence de presse, le technicien français a chargé son groupe et invité ses joueurs à une remobilisation, sous peine d'une grande désillusion.
“J'espère que certains ne sont pas blasés”
“C'est notre huitième défaite en 2023. C'est beaucoup trop. Nous avons des points d'avance, mais on brûle nos jokers. C'est un championnat difficile. Est-ce que je suis résigné ? Non. Ai-je envie de me battre ? Oui. Je vais me battre jusqu'au bout pour aller chercher ce titre. Il faudra avoir un autre comportement. L'effectif était éparpillé pendant la trêve. Il peut y avoir de la fatigue, mais on doit réagir. On doit avoir une réaction de champion. J'ai de grands joueurs. Beaucoup ont gagné des titres. J'espère que certains ne sont pas blasés de titres (…) Il ne faut pas croire que les choses se feront naturellement. Tout le monde, moi le premier, doit prendre conscience de la situation et du travail à réaliser pour redevenir performants.”
📷 C'est un Christophe Galtier de plus en plus usé qui se présente en conférence de presse, cette fois-ci après la 8ème défaite du club en 18 matchs. pic.twitter.com/8wLHIJcn1G
— RMC Sport (@RMCsport) April 2, 2023
Leader du classement avec 66 points, Paris ne compte plus que six longueurs d'avance sur le Racing Club de Lens et l'Olympique de Marseille. C'est dire la pression sur les épaules des coéquipiers de Lionel Messi, désormais attendus samedi prochain sur le terrain de Nice, invaincu sous l'ère Didier Digard.
