Real Madrid : Ancelotti répond à l’agacement de Benzema

Sorti à la 70ème minute de jeu face à Chelsea en Ligue des Champions, Karim Benzema avait fait part de son mécontentement à son coach au moment de quitter le terrain.

Ce mardi, le Real Madrid a assuré sa qualification dans le dernier carré de la Ligue des Champions en allant s'imposer sur la pelouse de Chelsea (0-2) en quart de finale retour. Une qualification qui n'a souffert d'aucune contestation et qui a notamment permis à Carlo Ancelotti de faire souffler certains cadres dont Karim Benzema.

Remplacé à 20 minutes de la fin, le Ballon d'Or s'était montré un peu agacé par le choix de son entraîneur, en lui lançant : “je me sens bien” au moment de regagner le banc de touche. Un choix que l'Italien a justifié en conférence de presse : “Karim va bien, explique l'ancien du PSG. Il a reçu ce coup et je l’ai remplacé parce que quand je pense que le match est joué, je veux lui donner un peu plus de repos comme Kroos et Modric.

Ancelotti a parlé à Benzema

L'entraîneur Merengue a reconnu avoir discuté avec son capitaine, pour lui expliquer sa décision : “L'important est de l'expliquer, reconnaît-il. J’ai parlé avec lui et je lui ai dit que si je pouvais l’enlever quelques minutes, je le ferais. Cela n'avait pas de sens pour lui de continuer avec ce petit problème et le match était décidé. Il l'a parfaitement compris. En ce moment, la rotation ne dépend que du repos des joueurs que je considère comme les plus fatigués et d'avoir plus de joueurs en bonne condition physique. Je dois donner des minutes pour que les joueurs soient en bonne forme physique dans la dernière ligne droite de la saison.

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Avant de disputer la demi-finale aller contre Manchester City le 9 mai prochain, le Real Madrid devra jouer quatre matchs de championnat et la finale de la Coupe du Roi, face à Osasuna.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.