Mercato - OM : Di Meco vole au secours de Longoria

Après plusieurs semaines de recherche, l’Olympique de Marseille a activé la piste menant à Marcelino, l’ancien coach de Valence et de Bilbao. Un accord a été trouvé entre les deux parties.

Les supporters olympiens commençaient à s’impatienter. Alors qu’Igor Tudor a annoncé sa décision de ne pas prolonger l’aventure le 1er juin dernier, l’OM a attendu vingt jours pour trouver son successeur, mettant entre parenthèses le mercato d’été. Il s'agit de Marcelino, qui devrait s'engager pour les deux prochaines saisons dans la cité phocéenne.

Pour autant, Eric Di Meco estime que Pablo Longoria a eu raison de prendre son temps pour choisir l'entraîneur idoine. L'ancien latéral gauche de l'OM a mis en avant les difficultés à trouver un coach de renom dans un club qui n'a plus son lustre d'antan.

Di Meco ne comprend pas les critiques envers Pablo Longoria

On attaque l’OM juste parce qu’à quinze jours de la reprise, le président est en train d’essayer de trouver la meilleure formule pour faire venir un entraîneur dans un club qui n’est plus un grand d’Europe, s'interroge le natif d'Avignon. Du coup, il y a des contraintes, financières, sportives, données par le propriétaire, qui a perdu son entraîneur chaque année ces derniers temps. Pour les entraîneurs qui viennent, ce club sert souvent de tremplin. Donc, on reproche à un président de prendre son temps pour faire le bon choix ? Je ne comprends pas.

Et le consultant de conclure : “Je veux bien qu’on fasse le procès de l’OM quand ils auront fait le choix et qu’on l’aura vu. Moi, je reste persuadé qu’il y a trois ou quatre choix, comme dans tous les clubs.” Espérons en tout cas que certains supporters marseillais ne feront pas le procès de Marcelino avant même son premier match officiel, comme ce fût le cas avec Igor Tudor.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.