Mendilibar pointe le manque de courage d’un joueur face à City

Après la défaite du FC Séville face à Manchester City lors de la Supercoupe d'Europe, José Luis Mendilibar a été l'auteur d'une sortie pour le moins étonnante à l'encontre de l'un de ses joueurs.

Ce mercredi soir, le FC Séville est passé tout proche de faire tomber le vainqueur de la Ligue des Champions. Auteurs de l'ouverture du score et globalement dominateurs durant la majeure partie de la rencontre, les Andalous se sont inclinés aux tirs au but (1-1, 5-3 t.a.b).

Globalement, les discours étaient positifs après la rencontre, à commencer par celui du Joan Jordan : “Nous sommes venus avec l'intention de gagner, nous devions donner le maximum et tout laisser, je pense que l'effort de tout le monde a été incroyable, reconnaît le milieu de terrain. Si l'équipe se bat et a du cran, c'est une très bonne équipe et c'est quelque chose que nous devons cultiver tout au long de la saison.” Même son de cloche chez le capitaine, Ivan Rakitic : “Nous nous sommes battus, nous savions que ce serait très difficile, nous avons fait beaucoup de choses très bien“, a ainsi déclaré le croate.

Mendilibar se paye encore Suso

En conférence de presse, le coach sévillan José Luis Mendilibar s'est fendu d'une déclaration surprenante à l'égard de Suso, entré en jeu en fin de rencontre à la place d'Erik Lamela pour la séance de tirs au but en même temps que Rafa Mir. Le milieu de terrain n'a finalement pas voulu frapper : “Je me suis trompé, tranche le technicien espagnol. Si Erik Lamela était resté jusqu'au bout, il aurait tiré un penalty. Je pensais que celui qui était entré pouvait aussi tirer et qu’il serait dans une meilleure situation.

Ce n'est pas la première fois que Mendibibar s'en prend à son joueur. En mai dernier, Suso avait également été la cible des critiques de son coach, ce dernier estimant que l'Espagnol ne fournissait pas assez d'efforts défensifs.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.