Un ancien de l’OM doute de l’association Aubameyang-Vitinha

Après six premiers mois où il s'est adapté à l'environnement marseillais, Vitinha entame une saison charnière sous la tunique de l'OM.

L'ancien joueur du SC Braga avait annoncé la couleur en marge de la saison en donnant rendez-vous aux supporters dans un entretien accordé à nos confrères portugais de O Jogo : “Concernant le montant du transfert, je sais qu’il faut être performant pour justifier cet investissement. Et je vais montrer aux supporters que les 32 millions d’euros en valaient la peine ! Je suis un joueur de combat qui n’abandonne pas, c’est d’ailleurs ce qui m’a amené ici. C’est également ce qui m’amènera vers de nouveaux sommets et me permettra d’aider le club à grandir. La saison prochaine, vous verrez un Vitinha avec plus de rendement qu’au cours des six premiers mois“, avait expliqué l'attaquant de 23 ans.

Son début de saison lui donne raison puisque malgré son statut de remplaçant, Vitinha a inscrit deux buts en deux matchs de Ligue 1, soit autant que depuis son arrivée. Des buts décisifs qui ont offert la victoire face à Reims et l'égalisation à Metz.

“Je ne pense pas qu’ils sont complémentaires”

Interrogé par nos confrères de La Provence, l'ancien milieu offensif de l'Olympique de Marseille, Frédéric Meyrieu s'est montré plutôt confiant quant à la campagne du Portugais : “Comme il est bien dans sa peau, on retrouve un joueur instinctif. Il est un peu brut de décoffrage. Mais il va claquer des buts, c’est sûr. Son principal souci, c’est qu’il n’aura jamais le temps de faire ses preuves.

Pour autant, il n'est pas convaincu par une possible association avec Pierre-Emerick Aubameyang : “Je ne pense pas qu’ils sont complémentaires. Aubameyang a besoin de quelqu’un à son service qui va le mettre dans les meilleures conditions, comme Dembélé à Dortmund ou au Barça. Vitinha pourra profiter du travail d’Aubameyang, mais il lui rendra difficilement la pareille.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.