Mercato - OM : Malinovskyi accuse Marcelino

Recruté l’hiver dernier en provenance de l’Atalanta Bergame, Ruslan Malinoskyi n’a passé que six petits mois à l’Olympique de Marseille avant d’être renvoyé en Serie A.

23 petits matchs et puis s’en va. Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’expérience de Ruslan Malinovskyi dans la cité phocéenne aura tourné court. Après quatre saisons et demie sous la tunique de l’Atalanta Bergame, le milieu offensif, désiré par Igor Tudor, avait été recruté pour un peu plus de 10 millions d’euros lors du mercato hivernal.

Malgré la confiance accordée par l'ancien coach olympien, l’Ukrainien, qui avait logiquement besoin d’un temps d’adaptation, n’a pas vraiment réussi à se mettre en valeur avec l’OM, malgré un but important lors de la victoire phocéenne contre le Paris Saint-Germain en Coupe de France. Au total, il n’aura presque pas pesé lors de cette demi-saison avec deux buts et une passe décisive. Le départ du Croate et l’arrivée de Marcelino lui ont ensuite été fatals puisque le club a décidé de s’en séparer. Mi-août, le natif de Zhytomyr a été prêté avec option d’achat au Genoa.

“Marcelino a décidé de m’écarter”

Pour la première fois depuis son retour dans le championnat italien, Ruslan Malinovskyi s’est confié sur son passage à Marseille : “J’ai joué six mois avec Tudor qui comptait beaucoup sur moi, explique le joueur de 30 ans. Je n’ai pas marqué beaucoup, mais j’ai fait ce qui m’était demandé. Puis l’entraîneur a changé et des nouveaux joueurs sont arrivés. Marcelino a décidé de m’écarter et mon agent a travaillé pour que je parte.

Milieu offensif, l’Ukrainien aurait sans doute eu du mal à trouver sa place dans le 4-4-2 à plat mis en place par le coach espagnol de l’OM cette saison. Pour sa première titularisation avec l’écurie italienne, Malinovskyi a disputé 70 minutes dans la victoire du Genoa sur la pelouse de la Lazio ce week-end (0-1).

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.