Un ex-titi pas surpris par la déroute du PSG

Pas au niveau de l'évènement, le Paris Saint-Germain a été giflé par Newcastle pour le compte de la 2ème journée de Ligue des Champions (4-1). Un résultat qui rebat les cartes dans le Groupe F.

Les hommes de Luis Enrique ne s'attendaient sans doute pas à une telle correction après un premier match globalement bien maîtrisé face au Borussia Dortmund (2-0). Le pari tenté par le technicien espagnol d'évoluer en 4-2-4 n'a pas payé, mais ce dernier a malgré tout trouvé des motifs de satisfaction : “Je pense que l'attitude était là tout au long du match. L'idée de ce que nous voulions faire, pour moi, était optimale. Le résultat est juste, mais excessif. Je crois que nous avons réussi à surmonter leur pressing beaucoup, beaucoup plus souvent que nos adversaires ne le font habituellement contre Newcastle“, a-t-il notamment déclaré après la rencontre.

Une sortie assez surprenante au vu de la prestation livrée par son équipe. Cette défaite fait en tout cas glisser le PSG a la seconde place du groupe derrière son adversaire du soir, alors que le Milan AC et le Borussia Dortmund se sont quittés sur un match nul en Allemagne (0-0). Ancien titi parisien, Yacine Adli, aujourd'hui chez les Rossoneri, a commenté la lourde défaite du champion de France en titre.

“Un groupe compliqué, on le savait depuis le tirage”

C'est un groupe compliqué, on le savait depuis le tirage, reconnaît le milieu de terrain. C'est un déplacement compliqué à Newcastle. Je ne suis, entre guillemets, pas surpris de ce résultat entre Newcastle et le PSG. Je savais que ça se jouerait jusqu'à la fin. Maintenant, on va préparer le match face à Paris au mieux.

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Formé dans la capitale entre 2013 et 2018, Yacine Adli n'a disputé qu'un match en professionnel avec le PSG avant de rejoindre Bordeaux dès la saison suivante. Transféré du côté de l'AC Milan en 2021 et prêté en Gironde dans la foulée, le Français n'a disputé que 8 rencontres avec le club italien, où il commence tout juste à faire son trou.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.