Nice : l’aveu de Sanson sur l’OM

En déplacement sur la pelouse de l’OGC Nice, l’Olympique de Marseille a concédé une défaite amère dans le cadre de la 9ème journée de Ligue 1 (1-0).

Le derby de la Méditerranée a tourné à l’avantage des Aiglons samedi soir. Bien que ce soit l’OM qui ait fait la meilleure impression dans cette partie, ce sont bien les locaux qui sont repartis avec les trois points, après avoir profité de l’expulsion de Leonardo Balerdi dans le dernier quart d’heure. Les hommes de Francesco Farioli ont signé l’unique but de la rencontre sur le coup franc qui a suivi, par l’intermédiaire d’Evan Guessand.

Solides défensivement, les Phocéens n’ont pas su convertir leurs quelques belles occasions, notamment par l’intermédiaire du trio Pierre-Emerick Aubameyang, Ismaïla Sarr et Iliman Ndiaye, tous les trois assez maladroits. Malgré tout, l’ancien marseillais Morgan Sanson a reconnu que la victoire était chère payée pour l’OGC Nice au vu de la physionomie du match.

“Peut-être qu’un match nul aurait été plus équitable”

On est dans une bonne période. Les deux ou trois situations que l’OM a eues en fin de match aurait pu tourner en sa faveur, estime le milieu de terrain cité par La Provence. Peut-être qu’un match nul aurait été plus équitable. En tout cas, on prend cette victoire avec beaucoup de plaisir. Tactiquement, l’OM nous a beaucoup embêtés au milieu de terrain. Ils ont bien dézoné, ils ont bien bougé. On a réglé les choses en deuxième mi-temps, c’était mieux. On a tremblé à la fin sur une ou deux situations. On a un gardien qui fait peur, c’est difficile pour les attaquants.

L’ancien pensionnaire du stade Vélodrome a également reconnu qu’affronter l’OM était toujours quelque chose de spécial : “C’est toujours particulier pour moi d’affronter l’OM, même si c’est moins le cas aujourd’hui, car beaucoup de joueurs sont partis. Je crois qu’il ne reste que Léo (Balerdi) et Val (Rongier). Tout a changé, mais ça reste un match particulier.

Les joueurs de Gennaro Gattuso devront rapidement rebondir, alors que la réception de l’AEK Athènes se profile jeudi.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.