Président de la Ligue de football professionnel, Vincent Labrune a donné un avis cash sur les violences qui se multiplient dans les stades de Ligue 1.
Auditionné mercredi par l'Assemblée Nationale dans le cadre de la Commission d'enquête sur les défaillances des Fédérations sportives en France, Vincent Labrune s'est notamment exprimé sur les violences chroniques dans les stades du championnat de France.
Les débordements ne cessent de se multiplier et ont atteint un point de non-retour avec le report de l'affiche de la 10e journée de Ligue 1 entre l'Olympique de Marseille et l'Olympique Lyonnais, le 29 octobre dernier, conséquence du caillassage du bus des Gones aux abords de l'Orange Vélodrome et de la grave blessure au visage de l'entraîneur rhodanien Fabio Grosso. Un Olympico que la Ligue de football professionnel a fixé au mercredi 6 décembre prochain, à Marseille avec du public.
“Si on arrive à sortir ces gens…”
Face aux parlementaires, le président de la Ligue a chargé la minorité des “fans” en cause et dévoilé LA raison de la recrudescence des violences dans les enceintes. “À la sortie du Covid, les interdictions de stade étaient terminées, donc on s'est retrouvé avec un taux de cinglés incroyable dans les stades. J’avais eu cette conversation avec le ministre Blanquer à l'époque. Je lui avais dit ‘il y a à peu près 1000 personnes à interdire de stade, ça fait une cinquantaine par club'. D'ailleurs pour moi ces gens-là sont les mêmes qui cassent tout à la manif du 1er mai. Si on arrive à sortir ces gens qui sont revenus dans les stades, la situation devrait pouvoir s'améliorer.”
Dans des propos relayés par RMC Sport, l'ancien patron de l'Olympique de Marseille dénonce également un autre fléau récurrent : “Il y a un truc qui me tape sur le système, ce sont les chants homophobes. Il y en a beaucoup avec un paroxysme lors du PSG-OM cette saison. Ça faisait longtemps que je n'étais pas aussi mal à l'aise dans un stade.” Si même le boss de la LFP le dit…
