Ce vendredi soir, en ouverture de la 22e journée de Ligue 1, l'OL a battu l'OGC Nice sur le score de 1-0. Après la rencontre, les Aiglons étaient très fâchés après la VAR et l'arbitre, Clément Turpin.

Le gardien de l'OGCN, Marcin Bulka, l'a manifesté en zone-mixte : “C'est un scandale arbitral. (…) Il y a eu un penalty manqué sur (Evann) Guessantd, une main oubliée et un autre penalty clair sur (Jordan) Lotomba. On a revu les images, c'est scandaleux, il faut faire quelque chose”. Si Jean-Clair Todibo s'est fait plus discret, assurant sur Prime Video que Nice aurait pu “gratter un ou deux penalties”, le défenseur n'avait surtout “pas envie de parler de ça”.

Pas plus que le coach, Francesco Farioli, qui a assuré surtout que “le président” avait “déjà tout dit”. Jean-Pierre Rivère a en effet été très bavard sur l'arbitrage.

Turpin, “une personne arrogante”

Sur Prime Video, le dirigeant a envoyé une première salve : “Je n'ai pas l'habitude de m'exprimer en fin de match, notamment sur le corps arbitral. Mais sincèrement, ce n'est plus possible. Je ne parle pas de ce soir, ça s'accumule. Il y a des fautes qui ne sont pas sifflées systématiquement. (…) Je regarde le ralenti et pour moi il y a au moins deux penalties. Sur la main (de Maxence Caqueret), il explique à Florent Ghisolfi le règlement. On le met de côté. Le coup de coude en pleine surface, il siffle la faute inverse sur (Jordan) Lotomba… Je regarde les images, il faut que monsieur Turpin se remette en question. (…) En fin de match quand je vais m'adresser à lui, il me dit ‘ne me touchez pas, ne me montrez pas du doigt'. Mais M. Turpin, je vous parle. C'est une personne arrogante. Il est intouchable mais là, ça s'accumule.”

En zone mixte, Jean-Pierre Rivère a poursuivi sa diatribe, en se demanant notamment “à quoi” servait la VAR et en rappelant que Clément Turpin officiait sur cette dernière le week-end dernier, alors que Nice a perdu Dante sur carton rouge. Sur les réseaux sociaux, l'OGC Nice a partagé une Une de L'Equipe datant de février 2004, et titré : “Nice volé à Lyon”.

Les Aiglons sont toujours 2e, mais sous la menace de ses deux poursuivants.