Rennes : ça se tend entre deux joueurs pour un penalty !

Ce dimanche après-midi, le Stade Rennais a enchaîné une sixième victoire consécutive en Ligue 1 face à Clermont (3-1). Les esprits se sont malgré tout échauffés entre certains joueurs au moment de tirer un penalty.

La claque reçue sur la pelouse de l'AC Milan jeudi soir (3-0) n'a visiblement pas brisé la dynamique du Stade Rennais. Face à la lanterne rouge clermontoise, les hommes de Julien Stéphan ont signé un nouveau succès qui leur permet de revenir à seulement quatre petits points du podium. Mis sur orbite par Warmed Omari à la demi-heure de jeu, les Bretons ont aggravé la marque par l'intermédiaire de Martin Terrier, auteur d'un doublé (3-1).

Les pensionnaires du Roazhon Park auraient même pu rentrer au vestiaire avec un avantage de deux buts si Ludovic Blas n'avait pas manqué son penalty face à Mory Diaw à la 39ème minute de jeu. Une situation qui a donné lieu à des tensions entre Amine Gouiri, Martin Terrier et l'ancien Nantais.

Blas sifflé par le public rennais

Victime d'un tacle de la part de Chrislain Matsima, Amine Gouiri a obtenu un penalty, mais ni Benjamin Bourigeaud ni Arnaud Kalimuendo, les frappeurs habituels n'étaient sur la pelouse. Ludovic Blas s'est immédiatement emparé du ballon alors que Martin Terrier est pourtant le troisième frappeur en l'absence de ses deux partenaires. À son tour, Amine Gouiri s'est également mêlé au conflit.

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Les esprits se sont rapidement échauffés entre Blas et Terrier, au point qu'Arthur Theate doive intervenir pour calmer la colère de l'ancien Lyonnais. Une colère qui n'a pas dû redescendre tout de suite puisque Blas a perdu son duel face au portier clermontois. Ce qui lui a également valu les sifflets du Roazhon Park après son raté, mais également au moment de sa sortie, à l'heure de jeu.

L'ancien Canari est en difficulté depuis qu'il a rejoint Rennes cet été.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.