Luis Enrique n'a pas manqué de parler à la presse du tirage au sort des quarts de finale de la Ligue des champions, et la double confrontation contre le FC Barcelone.

Entraîneur du FC Barcelone le soir de la “remontada” de 2017, Luis Enrique sera cette fois sur le banc de touche du Paris Saint-Germain, amené à retrouver les Blaugrana en quarts de finale de la Ligue des champions (10 et 16 avril).

Après une qualification sans trembler contre la Real Sociedad, le club de la capitale devra rehausser sensiblement son niveau de jeu face aux joueurs de Xavi pour rejoindre le dernier carré, même si les coéquipiers de Marquinhos auront la faveur des pronostics contre un Barça qui a perdu de sa superbe et déçoit cette saison.

Le Barça, “une très bonne nouvelle” pour Enrique

Très attendue, la réaction de l'entraîneur espagnol est tombée ce samedi, à la veille de la rencontre de la 26e journée de Ligue 1 à Montpellier. L'ancien sélectionneur de la Roja se félicite de revenir dans la cité catalane. “Nous avons eu de la chance. On retourne en Espagne. Je retourne à Barcelone, dans la ville où j'ai fait la plupart de ma carrière, dans la ville où je me sens bien. C'est une très bonne nouvelle.”

“Nous savions que la compétition allait nous donner une équipe de très haut niveau. Il y a deux parties dans le tirage. L'une avec nous, le FC Barcelone, l'Atletico Madrid et le Borussia Dortmund. Tout le monde a une chance d'aller en finale. Il faudra le démontrer sur le terrain. Il y a l'autre avec les favoris, le Real Madrid, Manchester City, le Bayern Munich et Arsenal, une des meilleures équipes de la Premier League.”

Enrique rappelle que la remontada “n'a servi à rien”

Invité à revenir sur la “remontada”, Luis Enrique s'est montré cash. “Ça n'a servi à rien, malheureusement. Cela n'a pas servi à gagner une autre Ligue des champions. La Juventus nous a sorti. C'était un match spécial, mais pas le plus important de ma carrière d'entraîneur. Tout le monde se rappelle de la remontada, mais le PSG avait gagné 4-0 à la maison. Vous savez comment l'entraîneur a été traité. C'est normal, je comprends. On ne me rappelle que la remontada, mais on était entre la vie et la mort quinze jours avant. L'entraîneur et le staff étaient coupables. Vous avez vu comment cela avait changé après. Je me rappelle du 4-0 mais aussi du 6-1. Cela fait partie de l'histoire. Je suis très fier de ce que j'ai fait durant ma carrière. Je ne changerai pas ça.”