Comme son homologue Luis Enrique, Xavi s'est longuement exprimé devant les journalistes sur la double confrontation contre le Paris Saint-Germain, en quarts de finale de la Ligue des champions.

Présent ce samedi devant les médias avant le choc de la 29e journée de Liga face à l'Atletico Madrid, dimanche au Wanda Metropolitano, Xavi savait évidemment qu'il allait devoir réagir au tirage au sort des quarts de la Ligue des champions, effectué hier. Un stade de la compétition qui verra le FC Barcelone défier le Paris Saint-Germain, le 10 avril au Parc des Princes et le 16 avril au stade olympique Lluis Companys de Montjuïc.

Tombeur sans convaincre des Italiens de Naples en huitièmes de finale, le Barça affrontera les Franciliens dans la peau de l'outsider. C'est le message lâché par le technicien espagnol. L'ancien milieu de terrain de la Roja prévient que le plus gros de la pression sera sur les épaules du leader de la Ligue 1. “Peut-être que le rôle de favori serait davantage donné au PSG, au-delà de l’histoire des deux équipes, ce qui est vrai qu’on a plus de Ligue des Champions qu’eux. Mais avec la possibilité pour le PSG, notamment sur le plan économique, de pouvoir recruter des joueurs, si vous regardez ce qu’ils ont dépensé cette saison par rapport à ce que nous avons dépensé, la situation n’est pas la même.”

“Il faut le montrer sur le terrain”

Xavi promet pour autant que ses joueurs ne feront pas de complexe. “L’équipe est très motivée, hier nous avons vu le tirage au sort tous ensemble et les gens sont positifs et heureux de se mesurer à n’importe qui.” Avant de prévenir sur l'état d'esprit que son groupe devra montrer pour réaliser un exploit : “On a joué contre Paris, l’un des adversaires les plus coriaces et il faut le montrer sur le terrain. Il est très facile de parler et de ne pas faire. Parler sur le terrain est le moment décisif de la saison et ce que nous devons faire, c’est montrer notre talent et notre valeur sur le terrain. Rien d’autre.”

Avant de conclure : “Le PSG est un adversaire difficile. Mais il est temps de montrer que nous pouvons être compétitifs en Europe. Nous sommes motivés et excités.”