Cette semaine, les salaires des joueurs de L1 ont été dévoilés. Celui de Pierre-Emerick Aubameyang, attaquant de l'OM, a fait parler.

D'après L'Équipe, le top 10 des salaires de la Ligue 1 est dominé sans partage par le Paris Saint-Germain. Le club francilien place en effet 10 joueurs aux 10 premières places de ce classement, avec Kylian Mbappé très largement devant son capitaine à Paris, Marquinhos. L'attaquant touche 6 millions d'euros bruts mensuels, alors que le Brésilien a un salaire environ six fois moins élevé (1,12 million d'euros).

Premier joueur hors-PSG, Pierre-Emerick Aubameyang touche 650 000 euros bruts par mois, comme le Monégasque Wissam Ben Yedder.

“Tu es payé pour ce que tu as fait”

Après un début de saison plutôt ratée, le Gabonais de 34 ans a trouvé son rythme de croisière – 23 buts en 39 rencontres. Mais ses émoluments sont-ils trop haut ? Pour Eric Di Meco, qui a donné son point de vue sur RMC, on ne peut pas encore juger l'attaquant de l'OM : “D'abord, on ne doit pas faire le rapport buts/salaire pour juger un joueur. Ensuite, ne jamais oublier que dans le football, tu es payé pour ce que tu as fait et pas pour ce que tu vas faire. (…) Après, pour juger le salaire d'Aubameyang, on va devoir attendre. Il faut pas oublier qu'il était libre quand il est venu, donc il a coûté zéro. Est-ce que dans son salaire il y a la prime à la signature qui est comptée ? On ne le sait pas”.

Aubameyang, “vedette” et “facteur X”

Pour le défenseur, le numéro 10 va surtout devoir faire plus qu'une star de l'an dernier : “Ensuite (…) quand tu payes à ce salaire-là un attaquant de pointe, qui est ta vedette, ton facteur X, c'est pour atteindre des objectifs. Je présume que quand l'OM donne ce salaire-là, c'est pour faire aussi bien que l'an dernier, puisque tu perds ton attaquant vedette de l'an dernier (Alexis Sanchez) et tu en prends un autre qui te coûte plus cher pour faire aussi bien. Donc, je vous dis, rendez-vous en fin de saison”.

Néanmoins, Pierre-Emerick Aubameyang doit “faire passer le cran au-dessus” à l'OM, alors que le buteur touche “moitié” plus que Jonathan Cluass, “international” français.