OM-PSG : un arbitre qui ne réussit pas du tout aux Phocéens !

Après la trêve internationale, l’Olympique de Marseille entamera son calendrier infernal par la réception du Paris Saint-Germain en clôture de la 27ème journée de Ligue 1. La LFP a nommé l’arbitre du Classique.

Alors que les Marseillais avaient parfaitement lancé le mandat de Jean-Louis Gasset en signant cinq victoires de rang, le club provençal a marqué le pas peu avant la coupure internationale, successivement battu par Villarreal (3-1) et Rennes (2-0) quelques jours plus tard. Une baisse de régime qui pouvait s’expliquer par des matchs tous les trois jours et un effectif restreint.

Malheureusement pour Gasset et l’OM, la trêve n’a pas permis de recharger vraiment les batteries, mais plutôt d’agrandir l’infirmerie puisqu’en l’espace de quelques jours, Bamo Meïté, Pape Gueye, Ulisses Garcia et Ismaïla Sarr ont été victimes de blessures assez sérieuses, l’Ivoirien étant même contraint de mettre un terme à sa saison. L’entraîneur marseillais devra se creuser la tête pour composer son équipe face au PSG.

Un bilan de 7 victoires, 10 nuls et 18 défaites

Pour le dernier Classique de Kylian Mbappé au stade Vélodrome, la LFP a nommé Benoît Bastien au sifflet. L’arbitre français dirigera son septième duel OM-PSG et le bilan est évidemment largement à l’avantage du club francilien : 6 victoires et un nul. Somme tout logique.

Pour autant, il semble que Benoît Bastien soit une sorte de chat noir pour les Olympiens, qui n’ont remporté que 20% des rencontres lorsqu’ils étaient arbitrés par l’homme de 40 ans. Le bilan est assez parlant sur 35 matchs : 7 victoires, 10 nuls et 18 défaites. Le PSG réussit beaucoup mieux avec cet arbitre (comme avec tous les autres d’ailleurs) puisque le champion de France en titre a remporté 74% de ses duels (35 victoires, 6 nuls et 6 défaites).

Améliorer ce bilan dimanche sera particulièrement difficile pour un OM diminué et qui a du mal face au Top 5 cette saison.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.