Depuis son arrivée au Paris Saint-Germain, Gianluigi Donnarumma s'est rendu coupable de plusieurs erreurs grossières en Ligue des Champions. Pour écarter le Borussia Dortmund et rejoindre la finale de la compétition, le champion de France en titre aura besoin d'un gardien à son meilleur niveau.

Particulièrement solide sur sa ligne, Gigio Donnarumma rencontre davantage de difficultés au pied et dans les sorties aériennes. On l'a encore vu lors du match aller face au FC Barcelone en quart de finale lorsque l'ex-portier du Milan AC est resté figé sur sa ligne lors d'un corner qui a pourtant fini sa course dans les six mètres et a conduit au but d'Andreas Christensen. Une erreur heureusement sans conséquence, puisque le PSG est parvenu à renverser la situation au retour sur la pelouse du stade olympique de Montjuïc.

C'est ce genre d'erreur que doit gommer l'Italien pour permettre au PSG d'aller décrocher une première Ligue des Champions, lui qui est si à l'aise sur sa ligne. Dans les colonnes de L'Équipe, l'ancien gardien francilien Jérôme Alonzo, s'est confié sur les difficultés du champion d'Europe 2021 dans les airs.

“J'ai envie de lui dire ‘arrête de subir'”

C'est un problème de culture. Culturellement, le gardien italien ne sort pas ou peu, a expliqué le consultant. On sent que ”Gigio” a une volonté de bien faire. Mais dans ce domaine, on ne va pas se mentir, il a un blocage. Il part quasiment de zéro. Si vous faites un article là-dessus, c'est aussi parce que tout le monde l'a vu et donc le staff du Borussia Dortmund aussi. Donc, j'ai envie de lui dire : ”Arrête de subir”. Si d'entrée, sur la première action, tu sors, tu marques le coup, tu imposes quelque chose d'intense, tu envoies le message : ”OK les gars, je suis prêt”. Et je peux vous dire que les mecs, ils n'y reviendront pas quatre fois. Je ne suis pas en train de vous dire que d'un coup, on va faire de lui un Bernard Lama dans ce domaine, mais le pire serait qu'il subisse. Je préfère quelque part qu'il fasse une erreur en sortant que de subir.

Et Jérôme Alonzo de conclure en prenant l'exemple de la remontada : “ Il n'y a rien de pire que d'être passif dans ce domaine. Je me souviens de Kevin Trapp lors de la ‘remontada' de 2017, il avait subi sur la première action. Il avait envoyé un réel message de fébrilité.