Dans un match marqué très serré et chiche en occasions franches, l'OM a concédé le nul 1-1 contre l'Atalanta, au stade Vélodrome, en demi-finale aller de la Ligue Europa. Chancel Mbemba (20ᵉ) a répondu à Gianluca Scamacca (10ᵉ).
Les Tops d'OM-Atalanta
Mbemba se rattrape avec un chef-d'œuvre
Être fautif sur le premier but de la rencontre a-t-il donné au Congolais l'abnégation de monter très haut sur corner dix minutes plus tard, et marquer un but fabuleux ? Incertain avant le début du match, Chancel Mbemba a finalement été aligné en défense par Jean-Louis Gasset, avant d'être mal aligné avec les autres défenseurs sur la passe décisive qui a permis à l'Italien Gianluca Scamacca, couvert par le numéro 99 de l'OM donc, d'envoyer le ballon au fond des filets (10ᵉ). Défenseur-buteur depuis son arrivée à Marseille, le droitier, servi par Geoffrey Kondogbia après un corner joué vite, a enroulé un modèle de frappe qui a touché le poteau avant de faire exploser le stade (20ᵉ). L'ancien joueur du FC Porto s'est rattrapé de la plus belle des manières, pour permettre à l'OM de finir cette rencontre avec l'espoir de se qualifier au retour, en Italie.
L'ÉNORME FRAPPE DE CHANCEL MBEMBA DE 25 MÈTRES EN POTEAU RENTRANT ! 💥#OMATA | #EuropaLeague pic.twitter.com/HoUKfSuY3Y
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Scamacca-Balerdi, le gros duel
Non, nous ne sommes pas revenus au temps d'Eric Di Meco, de Carlos Mozer et des tacles à la gorge dans des matchs ultra-tendus, mais le duel durant 58ᵉ minutes de jeu entre le défenseur argentin Leonardo Balerdi et l'attaquant transalpin Gianluca Scamacca a valu son pesant de cacahuètes. Le numéro 9 de l'Atalanta a fait le job, en inscrivant un but plein de sang-froid et d'intelligence de déplacement, et l'arrière marseillais a fait le sien en rendant la vie (presque) impossible à son adversaire du soir. Provoquant son vis-à-vis au bout de 2 min de jeu en lui adressant un gros chut, Leonardo Balerdi, en forme comme depuis le début de la saison, a multiplié les interventions efficaces, sur l'Italien ou les autres joueurs de l'Atalanta, en établissant d'ailleurs le record du match dans les duels – 10 remportés. Une grosse bagarre, virile mais correcte, s'est poursuivie entre les deux hommes, avec un léger avantage au Phocéen, malgré le but encaissé.
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Les Flops d'OM-Atalanta
Le pied gauche d'Aubameyang, la glissade d'Ounahi
L'Olympique de Marseille va-t-il regretter cette frappe du pied gauche de la part de son meilleur buteur et cette glissade avant une belle frappe à la fin de la double confrontation de l'Atalanta Bergame ? Pas impossible, malheureusement. À la 41ᵉ, après un corner de l'Atalanta, Jordan Veretout récupère le ballon et lance Amine Harit qui, pour une fois dans la rencontre, ne porte pas trop la gonfle et sert dans le tempo Pierre-Emerick Aubameyang. Ce dernier s'emmène la balle pour tirer du pied gauche, avant de s'exécuter et de manquer le cadre de quelques centimètres. Une grande déception, doublée en seconde période d'un tir d'Azzedine Ounahi qui va s'écraser sur l'équerre de Musso, le portier italien. Le Marocain, bien trouvé par l'inévitable Pierre-Emerick Aubameyang, glisse légèrement au moment de tirer, ce qui naturellement dévie la trajectoire du ballon, qui s'échoue sur la barre, donc. Dans un match pauvre en occasion, l'OM aurait été inspiré de les concrétiser. Espérons pour les Marseillais que les regrets ne soient pas présents dans une semaine…
La très grosse occasion d'Aubameyang qui passe au ras du poteau ! 🔵⚪️#OMATA | #EuropaLeague pic.twitter.com/We6wbDCKPB
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L'OM peut avoir des regrets avant le retour
Finir le match aller avec un nul est un bon résultat quand on n'est pas favori d'une double confrontation, mais dans le cas de Marseille, c'est un regret, en regard de la physionomie de la rencontre – 14 tirs à 8, 0,95 xG contre 0,77-, et voire un gâchis, alors que l'OM voyage très mal depuis le début de la saison. L'une des pires équipes de Ligue 1 à l'extérieur va devoir aller chercher sa qualification en Italie, chez le 6ᵉ de Serie A, face à une écurie qui, si elle n'a pas été impressionnante ce jeudi, est apparue largement moins empruntée techniquement que l'OM, et plus huilée dans ses mécaniques de jeu. À Bergame, Marseille ne sera pas porté par son fabuleux public, et la cote ne semble donc pas haute pour voir les Phocéens aller en finale… Mais pourvu que les joueurs de Jean-Louis Gasset nous surprennent.
