Rennes : Stéphan donne un gros indice sur le futur de Bourigeaud

Ce vendredi, L'Équipe évoquait un vif intérêt du club qatari d'Al-Duhail, coaché par Christophe Galtier, pour Benjamin Bourigeaud. Les discussions se seraient intensifiées entre le joueur de 30 ans et la formation du Golfe, mais aucun accord n'a été trouvé avec le Stade Rennais.

Privé de Coupe d'Europe la saison prochaine, le Stade Rennais va-t-il perdre un autre taulier après avoir vu Martin Terrier s'engager avec le Bayer Leverkusen ces derniers jours ? C'est une possibilité puisque ces dernières heures, L'Équipe expliquait que Benjamin Bourigeaud figurait dans les petits papiers d'Al-Duhail et que des négociations étaient en cours entre les deux parties. Visiblement, le joueur de 30 ans ne semble pas fermé à l'idée de rejoindre le Golfe, où des conditions salariales sans doute très avantageuses l'attendent.

Bien qu'aucun accord n'existe pour l'instant entre les deux clubs, Julian Stéphan ne se fait guère d'illusions sur l'issue de ce dossier. De passage en conférence de presse, le technicien français s'est montré fataliste lorsqu'il a été interrogé sur l'éventualité d'un départ pour son milieu de terrain.

“Les volontés des uns et des autres font qu'on ne va pas garder tout le monde”

Sa volonté de le garder ne va probablement pas être suffisante pour faire pencher la balance. “Bien sûr que j’aimerais le garder, a lancé l'entraîneur breton. Mais il y a des joueurs qui sont partis et que je voulais garder aussi. Il n’y a pas de surprise. Le marché fait que… les volontés des uns et des autres aussi font que parfois on ne va pas garder tout le monde. Évidemment que je veux garder Benjamin. C’est une légende du club, l’âme de l’équipe. C’est des efforts, de la générosité, de la qualité technique, des buts et passes décisives tous les ans. C’est un joueur important et je ne sais pas ce qu’il se passera. Le mercato est encore long.

Lié au Stade Rennais jusqu'en 2026, Benjamin Bourigeaud pourrait tout de même rapporter une quinzaine de millions d'euros au club.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.