Vincent Labrune a été réélu à la présidence de la LFP, et a lâché une confidence sur un échec de son premier mandat.
Après avoir devancé Michel Denisot en 2020, l'ex-président de l'OM a récidivé, ce mardi, en battant à plate couture son adversaire, Cyril Linette – 85 % des suffrages exprimés. Tout n'a pas été parfait lors du premier passage du dirigeant à la tête de la Ligue de Foot Professionnel, et après Cyril Linette, qui l'a pointé durant sa campagne pour l'élection, Vincent Labrune le confie lui-même.
Devant les médias, l'intéressé, qui va baisser son salaire pour son deuxième mandat, s'est exprimé longuement sur les droits TV : “Il y a deux choses que je vis comme un échec personnel assez fort. D'abord, le montant de notre appel d’offres sur la Ligue 1. La Ligue 2, on a fait un bon résultat. La Ligue 1, je ne le vis pas bien. C'était une ambition absolue qu'on avait annoncée en septembre 2022. Prioriser un diffuseur unique de façon à faire baisser les prix pour prendre en compte les difficultés économiques du moment et pour que tous les fans de foot puissent avoir un prix du football à la baisse. Je suis plus déçu encore de ne pas avoir réussi à avoir un seul diffuseur que le montant que nous avons obtenu. Je suis très sensible au prix (des abonnements). Ce n'est pas la LFP qui fixe les prix. On a des acquéreurs qui, en fonction des investissements, choisissent le prix.”
💬 Vincent Labrune, réélu président de la LFP : « Le montant de l'appel d'offre de la Ligue 1, je le vis comme un échec personnel […] Je suis déçu de ne pas avoir un seul diffuseur. » pic.twitter.com/79L4pdPKfz
— L'ÉQUIPE (@lequipe) September 10, 2024
La LFP ne “fixe pas les prix”
DAZN a d'ailleurs baissé le prix de son abonnement de façon momentanée, pour attirer les supporters déçus par les tarifs initiaux. Le feuilleton des droits TV a tenu en haleine les suiveurs du football, alors qu'après des mois de négociations, DAZN et beIN Sports ont gagné le droit de diffuser la Ligue 1 pour une somme moindre qu'auparavant. Et avec CVC dans le coin – la société récupère à vie 13 % des droits TV du championnat -, les clubs français vont se répartir une bouchée de pain, comparativement aux années précédentes.
Malgré tout, les présidents de L1 n'en ont pas tenu rigueur à Vincent Labrune de cet échec cuisant, que l'intéressé avoue.
