OL : un club brésilien dénonce les magouilles de Textor

Depuis son arrivée à la tête de l'Olympique Lyonnais en mai 2023, John Textor a réalisé de nombreux transferts, régulièrement en provenance ou vers les clubs dont il est également propriétaire. Une méthode qui fait évidemment jaser et qui a de quoi interroger.

À l'heure actuelle, John Textor possède quatre clubs avec le groupe Eagle : l'OL, Crystal Palace, Botafogo et Molenbeek. Un cinquième pourrait s'ajouter à la liste prochainement : Everton, sur lequel l'homme d'affaires américain s'est positionné pour un rachat. Depuis qu'il est à la tête de l'OL, plusieurs mouvements ont été effectués avec ses différents clubs. Lors du dernier mercato d'hiver, les Gones avaient notamment enregistré les arrivées de Lucas Perri et Adryelson en provenance de Botafogo.

Textor fait des transferts pour mettre de l’argent à Botafogo, le propriétaire d’un club n’a pas à faire ça“, avait déclaré Romain Molina à propos de ces deux signatures. Au Brésil, ces “arrangements” posent également question et ne sont pas du goût du club de Sao Paulo.

“Nous avons besoin d'une enquête”

Un joueur qui a été appelé dans l'équipe brésilienne, Perri, a une valeur bien inférieure à la valeur marchande. Cela suscite des doutes, nous ne sommes pas en mesure de le surveiller. Nous faisons confiance au bon sens des managers et des équipes. Mais nous avons besoin d’une enquête, qui peut être menée par la FIFA et des instances supérieures pour chaque transaction, a estimé le président du club de Sao Paulo Julio Casares. Cela arrive partout dans le monde. Je ne juge pas la valeur, je suis prudent, mais nous voulons que le football brésilien puisse désormais établir une meilleure évaluation de ses atouts.

Pour rappel, au moment du transfert (qui s'élevait à 3.25 M€), la formation de Sao Paulo détenait 18% des droits de Lucas Perri.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.