L'AS Saint-Etienne a été balayé 0-5 par le Stade rennais, ce samedi. De quoi faire souffler Olivier Dall'Oglio devant les médias.
Les Verts ont vécu un nouveau calvaire en L1, ce week-end. Balayé par Nice (0-8), Brest (0-4) ou Angers (2-4) cette saison, l'équipe tricolore a une nouvelle fois coulé (0-5), après l'expulsion de Mathieu Cafaro, à la 37ᵉ. Le club breton a transformé son penalty dans la foulée, puis a continué à enfoncer Saint-Etienne dans les grandes largeurs.
En zone-mixte, le technicien stéphanois était très déçu, alors que Gautier Larsonneur a estimé que les Verts étaient “trop faibles” :
“Oui, une déroute, une de plus malheureusement. Une déroute qui n’arrive pas au bon moment, ce n'est jamais le bon moment. Je suis très déçu du comportement de l’équipe après le pénalty, j’attendais plus de rébellion de la part des gars, je sais qu’ils en sont capables, mais je ne l'ai pas senti ce soir (samedi).”
Olivier Dall'Oglio parle d'une “défaillance collective”
Regrettant vivement l'expulsion – “les matchs sont déjà durs à 11 contre 11” -, mais prompt à expliquer le geste de Mathieu Cafaro – “j'ai l'impression que c'est plus un réflexe.” -, Olivier Dall'Oglio reconnaît que le chemin est long avant d'être régulier à Geoffroy-Guichard comme en déplacement :
“Des obstacles, il y en aura, il faudra les surmonter et pas s’écrouler comme ce soir. Je ne suis pas satisfait du tout du comportement. (…) On cherche à comprendre sur cette différence observée entre ce qu'il se passe à domicile et à l'extérieur. On ne voit pas les mêmes attitudes, pas la même détermination, pas la même rage de gagner. Il faudra travailler dessus, ce n’est pas acquis, je n’ai pas toutes les explications, si je les avais, j'aurais apporté des corrections.”
Dall’Oglio avant #SRFCASSE : « Mathieu Cafaro, c’est un joueur de première division. Il faudrait qu’il travaille beaucoup plus parce qu’il nous montre des choses très intéressantes. Il manque de régularité. »
Constat lucide. pic.twitter.com/oaXouzwptD— Romain Bruyas (@RomainBruyas) November 30, 2024
Avant de conclure : “Ce soir (samedi), c'est une défaillance collective, notre seule force à nous, elle est collective, si on l’oublie, on n'existe plus. C'est une implication à tous les moments de tout le monde dont on a besoin.”
Face à l'OM, dimanche prochain, il faudra réagir. Pas sûr que l'ASSE en soit capable à l'heure actuelle.
