Ce mardi, Manchester United, annoncé en difficulté financière depuis l'arrivée d'INEOS au club, a affirmé vouloir s'investir dans un projet faramineux, qui pourrait coûter 2,4 milliards d'euros. Un risque pour les Red Devils ?
MU va dire au revoir à Old Trafford. L'enceinte mythique de la formation du nord de l'Angleterre va disparaître, pour laisser place à un nouveau stade – New Trafford ? -, comme l'a publiquement confirmé Jim Ratcliffe, l'un des dirigeants du 14ᵉ de Premier League. Ne souhaitant pas se mettre les supporters à dos, l'homme d'affaires a confié vouloir “préserver l'essence d'Old Trafford, tout en créant un stade à la pointe de la technologie”.
Soit, mais comment Manchester United va pouvoir recruter en même temps ? Dans le passé, des clubs ont œuvré sur leur stade, ce qui a pu leur coûter en termes de compétitivité, à cause d'une certaine timidité sur le marché des transferts.
Manchester United, l'inquiétude est de mise
Lors de sa mue durant les années 2010, qui a fait passer le club de Gerland au Groupama Stadium, en 2016, l'Olympique lyonnais a perdu de sa puissance économique sur le marché des transferts. Le coût XXL du nouveau stade – 380 M€ – n'y était pas étranger. Idem pour le FC Barcelone, qui a dû emprunter 1,45 milliard d'euros en 2023 pour financer la rénovation de son stade. Le déménagement provisoire de l'équipe première au stade Lluis-Companys, moins grand – 49 000 places -, a baissé les recettes de la billetterie du club catalan, et a donc joué sur sa puissance financière.
Sans parler des rêves de grandeur du Mans, avec la construction du MMArena entre 2008 et 2011, qui a coulé le club français en 2013 – relégation en division d'honneur. Naturellement, Manchester United en est loin – du moins, on l'espère ! -, même si les économies effectuées avec vigueur par la direction actuelle peuvent inquiéter.
Ce qui semble assuré, c'est que les Red Devils vont devoir se serrer la ceinture, et pour un 14ᵉ de PL, cela n'annonce rien de bon.