En coulisses, malgré les incertitudes quant à une participation à la prochaine édition de la Ligue des Champions, l’Olympique de Marseille travaille déjà sur les contours de l’effectif version 2025-2026. L’un des joueurs annoncés sur les tablettes du club provençal ces derniers mois ne devrait cependant pas rejoindre la Canebière cet été.

Dans la foulée de son mercato estival ambitieux impulsé par l’arrivée de Roberto De Zerbi, l’OM s’est également montré entreprenant au mois de janvier avec les signatures d’Ismaël Bennacer et d’Amine Gouiri notamment. Dans les colonnes de La Provence ce samedi, le directeur sportif Mehdi Benatia a également dévoilé les 3 défenseurs convoités cet hiver, signe que la direction souhaitait apporter encore davantage de qualité à l’effectif.

Selon plusieurs médias, notamment britanniques, les Olympiens ont également étudié la piste menant à Mykhaylo Mudryk courant octobre, que RDZ avait lancée du côté du Shakhtar Donetsk quelques années plus tôt et qui était en manque de temps de jeu à Chelsea. Un dossier qui ne s’est pas concrétisé et qui s’est notamment heurté à la suspension pour dopage de l’international ukrainien. À quelques semaines de l’ouverture du marché estival, plusieurs écuries se seraient positionnées, mais pas l’OM.

Quatre portes de sortie pour Mudryk ?

En effet, selon les informations obtenues par Caughoffside, la piste la plus chaude mènerait à Fenerbahçe, qui souhaiterait obtenir le prêt, assorti d’une option d’achat, du milieu offensif de 24 ans. Toujours selon le média, Crystal Palace, le Bayer Leverkusen et le FC Séville seraient également sur les rangs pour l’accueillir.

Le principal intéressé n’aurait, de son côté, pas encore fait son choix. Pour rappel, Mudryk avait rejoint Chelsea contre un chèque de 70 M€ en 2023, mais n’est jamais parvenu à s’imposer chez les Blues. La suite de sa carrière sera de toute manière conditionnée par la décision du Tribunal arbitral du sport, qui pourrait le condamner à quatre ans de suspension. Si tel est le cas, l'international ukrainien devra prendre son mal en patience.

À l’heure actuelle, sa valeur marchande s’élève toujours à 30 M€.