Auteur d'un début de saison prometteur avec l'Olympique de Marseille, Alexis Sanchez (33 ans) sera forcément très attendu lors du Classico programmé ce dimanche (20h45) au Parc des Princes face au PSG dans le cadre de la 11e journée de Ligue 1. 
Arrivé cet été à l'OM après avoir été libéré de son contrat par l'Inter Milan, l'international chilien a mis tout le monde d'accord dans la cité phocéenne, y compris les plus sceptiques qui voyaient en lui un joueur sur le déclin. Buteur cette semaine en Ligue des Champions sur le terrain du Sporting Portugal (0-2), Alexis Sanchez totalise désormais 6 buts en 11 matchs toutes compétitions confondues cette saison. Une chose est sûre, l'ancien nerazzuro fait déjà l'unanimité dans le vestiaire de l'OM comme en témoigne son coéquipier Jonathan Clauss.
“Le Classico ? A mon avis, il l'attend autant que nous. On a l'impression qu'il pète le feu encore, mais c'est parce qu'il fait très attention à ce qu'il mange, comment il dort. Il fait très attention à son corps et ça se voit. Il est prêt à relever tous les défis potentiels. C'est un monstre de travail. S'il est fort devant le but, ce n'est pas parce que le bon Dieu lui a dit qu'il allait être fort devant le but, c'est parce qu'il bosse comme un fou”, a lâché le latéral marseillais au micro de Téléfoot. Un sentiment partagé par Amine Harit. “C'est un dynamiteur. Il est difficile à prendre pour une défense, il bouge tout le temps, il presse énormément et ça nous facilite les choses”, a-t-il expliqué sur TF1.

Les anciens valident

Cette adaptation éclair du buteur chilien est également validée par les anciens joueurs de l'OM comme Mamadou Niang. “Ça motive tout un groupe, ça motive les joueurs. On se dit qu'un joueur de ce niveau-là, de cette classe-là, avec tout ce qu'il a pu vivre dans sa carrière, arrive encore à donner cette énergie sur un terrain. On se doit de faire la même chose. Ils n'ont pas le droit de courir moins que lui”, a confié l'ancien international sénégalais à Téléfoot.

Même son de cloche pour Souleymane Diawara. “Pour ma part, il donne tort à tous ceux qui disaient qu'il était cuit. Je pense qu'il était juste en manque de confiance. Le fait que le coach et le président le voulaient absolument, l'accueil qu'il a reçu aussi lui ont donné de la confiance. Quand un joueur est en confiance, il donne tout ce qu'il faut”, a-t-il assuré.