Le dernier délai accordé par l’OL à John Textor est censé se terminer mercredi soir. Le scepticisme est de mise concernant la capacité de l’homme d’affaires de finaliser l’opération. L’action du club rhodanien s’est effondrée, en bourse, après la reprise de sa cotation, ce matin.

Lundi, l’OL a fait savoir qu’il accordait un dernier délai à John Textor, concernant son rachat. L’ultimatum a été fixé à mercredi soir. “Passé ce dernier délai, les vendeurs et OL Groupe ne pourront que constater qu'il est devenu improductif de donner un délai supplémentaire à Eagle Football”, indiquait son communiqué. Dans le même temps, le club rhodanien a annoncé la reprise de la cotation de ses actions, qui ont chuté de 13,98 % ce mardi matin, précise RMC Sport.

Le cours de l'euro poserait un gros problème

Pour rappel, la cession du club lyonnais avait initialement été fixée à septembre. L’accord sur la transaction impliquait le rachat des actions détenues par Holnest (27,7 %, famille Aulas), Pathé (19,3 %) et le fonds d’investissement chinois IDG Capitals (19,8 %) pour environ 330 millions d’euros, la reprise de la dette auprès de nombreuses banques pour 350 millions d’euros et une augmentation du capital de 86 millions d’euros. Mais elle a ensuite été différée plusieurs fois en raison de problèmes rencontrés par John Textor.

Aux dernières nouvelles, le véritable frein de la vente serait lié à la remontée du cours de l’euro par rapport au dollar, qui supposerait un surcoût difficile à assumer par le clan Textor. L’homme d’affaires attendrait également que Crystal Palace entre formellement dans l’entité Eagle Football, de façon à lui servir de caution pour conclure ses démarches. Or le club londonien ne serait pas emballé par cette idée.

L’OL pourrait donc revenir à la case départ : avec des actionnaires désireux de partir (Pathé et IDG Capitals) et une dette importante qu’il devra prendre en charge seul. L’équipe de Laurent Blanc occupe pour l’instant la 8e position du classement de Ligue 1, avec 21 points obtenus en 15 rencontres.