Bruno Genesio a mis les points sur les “i” après ses propos sur la “loterie” des tirs au but, prononcés jeudi suite à l'élimination du Stade Rennais contre le Shakhtar Donetsk.
Comme l'AS Monaco et le FC Nantes, le Stade Rennais n'aura pas résisté aux barrages de la Ligue Europa. Bien que vainqueur jeudi dernier du Shakhtar Donetsk au Roazhon Park au bout du temps réglementaire (2-1), le club breton a rendu les armes face aux Ukrainiens à l'issue de la séance des tirs au but. Une élimination qui a fait dire à son entraîneur Bruno Genesio que ses joueurs ont été sortis après “une loterie.”
“Ils n’ont pas tiré là où ils avaient tiré avant”
Face aux critiques provoquées par ses mots, le technicien du SRFC a tenu à rebondir ce samedi, en conférence de presse, à la veille d'un déplacement à Nantes comptant pour la 25e journée de Ligue 1. Dans des déclarations retranscrites par nos confrères du journal Ouest-France, le manager breton a tenté de défendre son point de vue. “Qu’est-ce que ça veut dire préparer une séance de tirs au but ? Vous savez combien de penalties avait arrêtés le gardien et à quel endroit ? Les tireurs ukrainiens ont été étudiés et ils n’ont pas tiré là où ils avaient tiré avant. Pour moi, ce sont des effets de langage qui n’ont rien à voir avec une séance de tirs au but (…) Évidemment qu’il y a le geste technique, mais il y a aussi tout ce qui l’englobe. Vous pouvez tirer 5 000 penalties à l’entraînement, dans un contexte sans pression, sans public, sans fatigue, sans enjeu. Vous allez les mettre les 5 000, peut-être. Et le jour du match… Sinon, ces joueurs-là n’auraient jamais raté un tir au but.”
🎙 Bruno Genesio et @JeremyDoku étaient en conférence de presse cet après-midi avant #FCNSRFC.
— Stade Rennais F.C. (@staderennais) February 25, 2023
Bruno Genesio conclut sur le sujet : “Tous les tireurs ukrainiens ont tiré à l’opposé de là où ils avaient l’habitude de tirer. Vous pouvez préparer ce que vous voulez, après il y a l’inspiration, des choses qui se passent et qui sont inexplicables et notamment au niveau mental. J’aime mieux ne pas aller plus loin, parce que c’est créer des débats et de la polémique pour rien.”
