Après une première partie de saison canon, l’entraîneur du Paris Saint-Germain, Christophe Galtier, commence à être habitué à devoir se justifier des défaites de son équipe en ce début d’année 2023…
A l’aller, après le revers à Rennes (0-1) mi-janvier, le technicien n’avait pas hésité à hausser le ton et à secouer ses joueurs. Deux mois plus tard, rebelotte ce dimanche avec une nouvelle défaite face aux Bretons (0-2), au Parc des Princes cette fois, à l’occasion de la 28e journée de Ligue 1. Sauf que, cette fois, le coach parisien a préféré épargner ses joueurs en mettant en avant les nombreuses absences, qui l’ont obligé à aligner une défense très expérimentale composée de Juan Bernat, Danilo Pereira et El Chadaille Bitshiabu dans l’axe.
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«Quand vous préparez le match, que vous intégrez beaucoup de jeunes du centre de formation et que vous leaders défensifs ne sont pas là, on peut se demander si ça se passe mal comment on va pouvoir réagir. L’histoire du match, c’est quand même qu’on a pris des ballons dans le dos de notre défense. Ils marquent à la 45e minute et au retour des vestiaires, évidemment que c’est compliqué», a mis en avant le technicien en guise de circonstances atténuantes. «Même si on a fait des erreurs qui me paraissent malheureusement logiques avec une défense totalement recomposée, on a eu des situations favorables. Steve Mandanda a fait des arrêts importants.»
« On ne peut pas incriminer mes joueurs »
S’il est vrai que l’ex-international français a brillé, notamment face à Kylian Mbappé, on ne s’attendait pas forcément à voir Galtier mettre en avant le manque d’efficacité pour justifier ce revers. «La première chose, je le répète, c’est de retrouver un effectif conséquent, avec des spécialistes au poste. Il a fallu bricoler tout au long de la semaine», a ensuite insisté le natif de Marseille au sujet des blessés. Et ne lui parlez surtout pas de groupe démobilisé… «On ne peut pas incriminer mes joueurs sur le fait qu’ils n’étaient pas investis. Ce n’est pas vrai. On peut comprendre que quand vous êtes menés 2-0 face à Rennes, que n’avez pas beaucoup d’autres options et qu’il manque beaucoup de joueurs, il peut y avoir un peu de résignation», a dédouané un Galtier plus fragilisé que jamais.
