Équipe de France : Deschamps a touché une plus grosse prime que les joueurs au Qatar

Ce jeudi, le journal l'Équipe a dévoilé le montant des primes perçues par les joueurs et le staff des Bleus après la Coupe du monde au Qatar. Didier Deschamps aurait touché beaucoup plus que ses hommes.

Il y a un peu moins de quatre mois, l'équipe de France était toute proche de devenir double championne du monde en titre, mais la séance de tirs au but et Emiliano Martinez en ont malheureusement décidé autrement pour les hommes de Didier Deschamps. Si les souvenirs de la finale sont toujours un peu douloureux pour certains, le parcours des Bleus aura tout de même fait rêver le pays pendant un mois en cette fin d'année 2022.

Durant ces périodes internationales, les joueurs ne perçoivent pas de salaire supplémentaire de la part de la Fédération Française de Football, mais reçoivent tout de même des primes en fonction du parcours de la sélection. Des primes que la grande majorité d'entre eux reversent d'ailleurs à des associations caritatives. L'Équipe s'est procuré le détail de ces rémunérations, dont la répartition est assez surprenante.

Deschamps a gagné deux fois plus que ses joueurs

Grâce à son statut de finaliste, la France a reçu 30,5 millions d'euros de la part de la FIFA après la compétition. Un montant composé d'une part liée au droit à l'image et d'une prime sportive. Et à ce petit jeu là, c'est Didier Deschamps qui a récupéré la plus grosse part du gâteau.

En effet, le champion du monde 98 a récolté deux parts de droit à l'image et deux et demi de prime sportive, nous apprend le média, pour un total de 1,1 million d'euros. À titre de comparaison, les joueurs de l'équipe ont reçu 490 000 euros chacun. Son adjoint, Guy Stéphan aurait quant à lui touché 680 000 euros pour la compétition.

Ajouté à ces variables, l'ancien entraîneur de l'OM et de la Juventus serait rémunéré à hauteur de 2,5 millions d'euros brut par an.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.