OM : Tudor explique les difficultés à domicile

Sur la pelouse du Groupama Stadium, l'Olympique de Marseille a fait parler son statut de meilleure équipe de France à l'extérieur. Ce dimanche, ils devront également se montrer performants au Stade Vélodrome, face à Auxerre.

Repoussés à la 3ème place par le RC Lens après la victoire des Sang et Or face à Monaco (3-0), les hommes d'Igor Tudor ont parfaitement réagi en s'imposant à Lyon dans les arrêts de jeu (1-2) pour la première fois depuis 16 ans afin de récupérer leur fauteuil de dauphin de Ligue 1. Grâce à ce succès, l'OM a remporté un 12ème match hors de ses bases, le deuxième meilleur total en Europe derrière Naples.

En revanche, c'est à domicile que les Olympiens pêchent (une nouvelle fois) cette saison, avec pas moins de 20 points perdus au Vélodrome, pour un bilan de 8 victoires, 4 nuls et 4 défaites en 16 matchs de Ligue 1. Pour bonifier ce très bon résultat à Lyon, l'OM devra s'imposer face à Auxerre, comme l'a expliqué Igor Tudor en conférence de presse : “Je ne pense pas que cette victoire soit un signe pour la 2e place, non, mais c'est une victoire importante, tempère le technicien croate. On pourra parler de victoire clé si on continue comme ça, mais il y a un autre match à jouer dès dimanche prochain au Vélodrome.

“Les équipes veulent se montrer au Vélodrome”

Interrogé sur les raisons des difficultés de son équipe à domicile, Tudor a mis en avant l'état d'esprit des adversaires : “Selon moi, quand les autres équipes viennent au Vélodrome, c'est quelque chose de spécial pour elles. Quand les équipes viennent une fois, elles veulent se montrer. Et c'est une fois dans l'année pour eux, donc ils veulent marquer les esprits. C'est pour ça que c'est plus difficile pour nous.

Lors de leurs trois derniers matchs à domicile pour clôturer la saison, les Olympiens affronteront des équipes, a priori, à leur portée : Auxerre, Angers et Brest.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.