Le coup de canon de Fofana, la VAR et Sanchez, l’entrée de Payet… Les Tops-Flops de Lens-OM

Dans le choc de la journée en Ligue 1, décisif dans la course à la qualification directe en Ligue des Champions via la 2nde place, le RC Lens a battu l'Olympique de Marseille 2-1, grâce à des buts de Seko Fofana et Loïs Openda, contre un de Dimitri Payet. Avec cette défaite, l'OM descend à la 3e place, avec 2 points de moins que Lens.

Crédits photo : Icon Sport
Ruslan Malinovskyi Seko Fofana Lens OM

Les Tops de Lens-OM

Le coup de canon de Fofana

Le milieu de terrain du RC Lens, Seko Fofana, a sonné la charge en premier pour les siens, à la 21e min de jeu. L'Ivoirien, lancé vers l'avant, a décoché après quelques pas une frappe surpuissante, qui a fini sa course sur le poteau de Pau Lopez, le gardien de l'OM. Les Sang et Or, bousculés, peu à l'aise techniquement grâce au pressing tout-terrain de l'OM (61 % de passes réussies à ce moment du match), ont été galvanisés par leur charismatique capitaine, qui a lancé le premier avertissement aux Marseillais. Vingt minutes plus tard (41e), seul en dehors de la surface de réparation phocéenne après un corner repoussé par l'OM, Seko Fofana, seul, a envoyé une deuxième banderille, qui a cette fois-ci fait mouche. En seconde période, le milieu athlétique a fait souffler un vent de danger sur la défense phocéenne sur chaque contre, souvent mal conclu. Mais cela n'a pas empêché le RC Lens de l'Ivoirien de s'imposer.

Le poison Openda

Révélation de la saison du côté du RC Lens, Loïs Openda a fait peser une lourde menace sur la défense de l'OM, ce soir. Si le vaillant Samuel Gigot a bien contrôlé le Belge de 23 ans dans les premiers instants de la rencontre, une blessure l'a envoyé hors du terrain (à la 29e), et l'Argentin Leonardo Balerdi l'a remplacé. Poison constant, par ses déplacements et sa vitesse, Loïs Openda a longtemps été bien contrôlé par les centraux marseillais, avant de piquer une tête au-dessus de Pau Lopez, à la 60e, pour conclure une belle action collective lensoise. Si l'attaquant n'a pas réussi un match parfait, son but récompense ses efforts de course, qui ont fait du bien aux contres artésiens.

L'entrée de Payet

Pourquoi le numéro 10 de l'Olympique de Marseille, Dimitri Payet, joue-t-il si peu cette saison ? Son entrée en jeu, très tardive (76e), surtout en regard de la performance cataclysmique de Ruslan Malinovskyi (lire plus loin), a donné de l'espoir dans ce match à l'OM. D'abord dans le jeu, puisque le meneur a dirigé les siens avec doigté et brio, en l'absence manifeste d'Alexis Sanchez en seconde période. Précis dans ses passes, justes dans ses orientations, Dimitri Payet (35 ans) a également été adroit devant le but, à la 88e, pour tromper Brice Samba (entre les jambes), de près. Igor Tudor, qui doit vraisemblablement douter de la capacité du Marseillais à redoubler les efforts, notamment défensifs, sur la longueur d'un match, a pu observer le changement de son équipe, moins performante en 2e mi-temps, après l'entrée en jeu de son capitaine et numéro 10. De quoi le faire entrer plus tôt dès le week-end prochain ?

Les Flops de Lens-OM

Le cataclysme Malinovskyi

Si l'on se demande (avec regret pour les supporters marseillais) pourquoi Dimitri Payet n'est pas entré plus tôt en jeu, c'est aussi, voire surtout, parce que le match de Ruslan Malinovskyi a été d'une confondante médiocrité. L'Ukrainien, pourtant régulièrement sur le banc ces dernières semaines, a été titularisé par son coach, Igor Tudor. Bien mal lui en a pris. Auteur de 13 pertes de balle, d'approximations techniques multiples, l'ancien milieu de l'Atalanta a joué à contre-temps et a contrecarré un nombre important d'attaques marseillaises par son activité négative sur le terrain. Mais, grâce au manque de rapidité de son entraîneur, Ruslan Malinovskyi a eu tout le loisir, durant 78 longues minutes, de proposer son pire match depuis son arrivée à l'OM, cet hiver.

La VAR et Sanchez

Le score d'un match dépend d'un très grand nombre de facteurs et ne se joue jamais sur une décision arbitrale. Cela dit, le but refusé à Alexis Sanchez doit faire débat quant à la capacité de la VAR à ne pas s'accorder avec l'esprit d'une rencontre, ce soir enlevée et engagée. Tôt dans la partie (8e), l'attaquant phocéen a profité que Danso contrôle à retardement son ballon et tombe à cause de son pressing, pour lui prendre et tromper Brice Samba, venu à sa rencontre. L'arbitre Clément Turpin, considérant que le duel ne méritait pas un coup de sifflet, a été rattrapé par la patrouille de la VAR, qui a montré au ralenti qu'Alexis Sanchez avait touché le défenseur central, provoquant, à vitesse non réelle, sa chute. Dans l'esprit d'un match à enjeu, une faute si peu manifeste, alors que la VAR est supposée corriger uniquement les erreurs qui le sont (manifestes), peut poser question sur l'utilité d'un tel outil. Tout en n'induisant pas un score final différent.

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