PSG : un ancien patron du vestiaire tape du poing sur la table

La saison du Paris Saint-Germain est difficile à diriger pour les supporters, tant que niveau des résultats, du jeu, que des polémiques en dehors du terrain.

Le club francilien a probablement vécu sa campagne la plus compliquée à tous les niveaux. D'un point de vue sportif bien évidemment, puisque l'équipe entraînée par Christophe Galtier n'a jamais concédé autant de défaites depuis le début de l'ère qatari que lors de cet exercice 2022-2023. À ça, on peut également ajouter des échecs en Ligue des Champions et en Coupe de France qui viennent ternir un bilan déjà bien morose.

Mais le club s'est également illustré avec tout un tas de problèmes extrasportif, de la polémique avec Kylian Mbappé, aux accusations de racisme envers Christophe Galtier en passant par les tensions avec les Ultras ou encore l'affaire Messi. Comme l'a expliqué Jérémy Ménez à Téléfoot, une partie du problème vient de la stratégie mise en place par les dirigeants parisiens : “Le plus important, c’est que quand ces joueurs arrivent, qu’ils se sentent vraiment concernés par l’histoire du club et qu’ils aient envie d’écrire, eux aussi, leur propre histoire. C’est donc au PSG de bien choisir ses cibles pour former une vraie équipe qui peut gagner la Ligue des Champions, et pas que des noms.

Matuidi en rajoute une couche

Cadre du club lors de son passage entre 2011 et 2017, Blaise Matuidi est également agacé par l'image renvoyée par le PSG ces dernières années. Pour le jeune retraité, il ne fait guère de doute que les résultats sont loin d'être à la hauteur du potentiel de l'équipe : “On est déçus, on a l’impression qu’il manque quelque chose, souligne l'ancien milieu de terrain. On a l’impression que Paris peut faire beaucoup mieux dans son approche, dans le jeu, dans l’intensité.

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Des choix forts devront être faits cet été. Après le départ de Lionel Messi, Luis Campos serait décidé à se séparer de Neymar, comme on l'apprenait ces derniers jours.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.