Réintégré plus tôt que prévu après son départ non autorisé en Arabie Saoudite, Lionel Messi a pourtant bien failli être licencié par le club suite à cette polémique, rapporte RMC.
Après la défaite face au FC Lorient, Lionel Messi s'était rendu en Arabie Saoudite pour satisfaire des obligations commerciales, sans l'accord du Paris Saint-Germain et alors qu'un entraînement collectif était prévu le jour même. Logiquement, il avait donc été sanctionné par le club francilien pour une durée de 15 jours sans salaire.
Quelques jours plus tard, le champion du monde 2022 avait publié une vidéo d'excuses sur son compte Instagram : “Je pensais que nous avions un jour de congé après le match, explique l'Argentin. J’avais organisé ce voyage et je n’ai pas pu l’annuler. Je l’avais déjà fait avant. Je m’excuse auprès de mes coéquipiers et j’attends ce que le club va décider“, avait-il notamment déclaré. De sa propre initiative ? Pas exactement si l'on en croit les informations obtenues par nos confrères de RMC.
Le PSG avait envoyé une convocation pour un entretien préalable à un licenciement
En effet, le PSG avait même pris la décision de licencier Messi puisque le média explique que le club avait “envoyé une convocation pour un entretien préalable à un licenciement“, avant que le clan du joueur fasse tout son possible pour annuler la sanction et la décision des dirigeants parisiens. Ensuite, des négociations se sont tenues entre les deux parties avant qu'un accord ne soit trouvé : pour que l'Argentin ne soit pas viré et puisse réintégrer le groupe (plus rapidement que prévu), il avait l'obligation de s'excuser publiquement. Chose qu'il a donc faite dans la foulée.
🚨 INFO RMC Sport : Un mea culpa minutieusement préparé. Vendredi dernier, Messi s'est excusé dans une vidéo après avoir voyagé sans l'accord du PSG en Arabie Saoudite. Un message livré après un contrat secret établi entre le clan du joueur et le club de la capitale. Coulisses.
— RMC Sport (@RMCsport) May 11, 2023
Malgré un départ acté à la fin de la saison, Lionel Messi a donc préféré jouer le jeu, sans doute pour ne pas ternir son image et perdre une partie de son salaire. Pour Doha, c'était une occasion de redorer quelque peu le blason de l'institution.