OM : un coéquipier vole au secours de Vitinha

Arrivé cet hiver en provenance de Braga, Vitinha continue de s'adapter à un nouveau championnat et à sa nouvelle équipe. Le Portugais a tout de même manqué d'efficacité lors des dernières rencontres, notamment face à Auxerre.

Lors du mercato hivernal, les dirigeants olympiens ont cassé leur tirelire pour s'attacher les services de Vitinha en déboursant pas moins de 32 millions d'euros, un record pour l'Olympique de Marseille. Le Portugais de 23 ans est présenté comme l'un des meilleurs de sa génération à son poste et ses statistiques à Braga sont plus qu'intéressantes pour son âge (28 buts marqués en 67 matchs toutes compétitions confondues).

Ses débuts à Marseille ont malgré tout été un peu compliqués, même si l'avant-centre a évidemment besoin de temps. Si ces statistiques ne sont pas impressionnantes jusqu'à présent (2 buts et une passe décisive en 12 matchs), c'est plutôt l'impression visuelle qui peut inquiéter et notamment son manque d'efficacité devant le but. Pour autant, le Portugais peut compter sur la confiance de ses coéquipiers, comme l'a confié Mattéo Guendouzi en conférence de presse.

“Il faut être patient, ce n'est pas facile d'arriver dans une équipe en cours de saison”

C'est un joueur qui vient d'arriver, il faut un temps d'adaptation, il vient d'un championnat totalement différent, souligne l'ancien Gunner. On le ressent à l'entraînement, c'est un joueur qui a envie, qui se bat beaucoup, il a des qualités différentes d'Alexis. Il reste beaucoup dans la surface, il est là pour finir les actions. Il a manqué de réussite, mais on a totale confiance en lui. C'est un jeune joueur, ce n'est pas facile de changer de pays, de culture, il y a la langue. C'est un top gars, je suis sûr qu'il va beaucoup nous aider. Il faut être patient, ce n'est pas facile d'arriver dans une équipe en cours de saison.

Rappelons quand même que certains grands attaquants ont connu des difficultés avant de s'imposer à l'OM. On pense principalement à André-Pierre Gignac et surtout Jean-Pierre Papin.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.