PSG : Galtier se défend sur l’utilisation des jeunes

Le Paris Saint-Germain est souvent pointé du doigt sur la gestion des jeunes joueurs. Cette saison encore, très peu ont eu un vrai rôle dans l'équipe de Christophe Galtier.

À de trop nombreuses reprises, le PSG a laissé filer ses jeunes joueurs issus du centre de formation, qui ont ensuite explosé dans les plus grands clubs européens. On pense notamment à Kingsley Coman, Christopher Nkunku, Moussa Diaby ou encore Mike Maignan pour ne citer qu'eux. “C'est souvent un sujet, je le comprends, car je connais la qualité de la formation au Paris Saint-Germain. On peut le voir à travers l'Europe, beaucoup de jeunes Parisiens formés qui performent ailleurs” reconnaît lui-même Christophe Galtier.

Pour autant, le technicien français a tenu à souligner l'intégration de certains durant la saison, principalement Warren Zaïre-Emery et El Chadaille Bitshiabu : “Je tiens à vous faire remarquer que les jeunes ont été intégrés dans les séances depuis le début de saison, se défend l'ancien coach de l'OGC Nice. Ils s'entraînent et progressent chacun à leur rythme. Les jeunes ont joué. Warren Zaïre-Emery a joué et joue. Il n'avait pas 17 ans quand il a commencé. On peut parler aussi d'El Chadaille Bitshiabu. De là à en intégrer à chaque match…

L'obligation de résultat, frein à l'utilisation des jeunes

Et de poursuivre : “On est au PSG avec une obligation de résultats, constate Galtier. Même quand les résultats vont bien, on analyse le jeu. Il y a une obligation de bien jouer. Chaque jeune a son rythme de croissance et d'amélioration. Mais j'ai la sensation qu'on a oublié qu'un jeune de moins de 17 ans a été titulaire en Ligue des champions. Qu'El Chadaille a joué. On est sur une fin de saison et on pense que les matchs vont être faciles. Nous ne sommes pas champions. Il faut faire des points. Mais il y a l'obligation de résultats.

À trois journées de la fin, le PSG compte six points d'avance sur le RC Lens. Un succès à Auxerre serait synonyme de onzième titre de champion de France pour le club francilien.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.