Alors que les filles de l'Olympique Lyonnais ont été sacrées championnes de France dimanche soir à l'issue d'une victoire face au PSG (1-0), la soirée a été marquée également par le message adressé par Kheira Hamraoui aux Ultras du club parisien.
Au coup de sifflet final, alors que les Lyonnaises fêtaient le 16e titre de l'histoire du club en D1 Arkema, la milieu de terrain du PSG n'a pas hésité à exprimer sa colère par le biais d'un message écrit sur son t-shirt. À l'issue de la rencontre, l'internationale française s’est dirigée vers la tribune Auteuil du Parc des Princes pour montrer un message assez énigmatique : “Des insultes ; Aucune excuse !! Où sont les hommes ?? Patrick Juvet”, pouvait-on lire sur la tenue portée par la joueuse en dessous de son maillot.
« Aucune excuse ? Où sont les hommes ? Patrick Juvet » : l’étonnant message de Kheira Hamraoui aux Ultras
➡️ https://t.co/LIuTLb7nlb pic.twitter.com/KsTqurEi31— Le Parisien | PSG (@le_Parisien_PSG) May 22, 2023
Les critiques d'Hamraoui décryptées
Si la référence à la célèbre chanson “Où sont les femmes” de Patrick Juvet n’a échappé à personne, beaucoup se sont demandés ce que le chanteur, décédé en 2021, venait faire dans cette histoire. Selon les informations du journal Le Parisien, Hamraoui a probablement souhaité provoquer une réaction de la part des Ultras du PSG. Pour rappel, les fans du club parisien avaient publiquement soutenu Aminata Diallo au début de l'affaire ayant opposé les deux joueuses. “Aminata Diallo, on te soutient fort ; Hamraoui… À qui le tour ?”, avait alors écrit le Collectif Ultra Paris sur une banderole en février 2022.
Une affaire encore très floue
Près d’un an et demi après l'agression à coups de barre de fer de Kheira Hamraoui dans les Yvelines, l’enquête se poursuit. Mise en examen à l’automne dernier pour “violence aggravée” et “association de malfaiteurs”, Aminata Diallo est depuis placée sous contrôle judiciaire et reste toujours au centre du travail des enquêteurs. Hamraoui n’a quant à elle pas oublié la prise de position des Ultras parisiens au début de l'affaire…