OM : le gros regret de Sanchez

Malgré sa superbe saison, Alexis Sanchez n'aura pas permis à l'Olympique de Marseille de décrocher la deuxième place de Ligue 1 lors de cette campagne 2022-2023.

Longtemps dans le coup pour une place directement qualificative en Ligue des Champions, l'OM a mal géré sa fin de saison, avec notamment 3 défaites lors des quatre derniers matchs, dont l'une d'entre elles face à Lens, qui a été très difficile à encaisser pour les hommes d'Igor Tudor. Le bilan de la saison sera effectué dans les prochaines semaines et les dirigeants olympiens vont sans doute trancher dans le vif et modifier l'effectif en vue de la saison prochaine.

Si certains cadres sont poussés vers la sortie (Guendouzi, Under, Balerdi, Payet), Alexis Sanchez, quant à lui, a son destin entre ses mains. Pablo Longoria souhaite absolument conserver le Chilien, mais ce dernier arrive en fin de contrat. Des négociations ont débuté ces derniers jours et les supporters marseillais croisent les doigts pour revoir El Niño Maravilla revenir pour une saison supplémentaire. D'autant plus qu'il vient tout juste d'être élu Olympien de la saison par les fans.

“On aurait pu gagner une coupe”

Lors de la remise de cette récompense, Sanchez a fait le point sur sa première saison sous la tunique de l'OM : “J’ai appris à connaître le club cette année, explique l'ancien de l'Inter. Quand je suis arrivé ici, j’ai rencontré les joueurs et les supporters. Très content d’être élu Olympien de la saison. J’aurais aimé donner un titre aux supporters et aux employés du club. Je crois qu’on était très proches, il y avait de la place pour pouvoir être champion, mais on aurait aussi pu gagner une coupe. Cela doit nous servir d’expérience.

Si l'OM aurait pu, en effet, se mêler à la bataille pour le titre, c'est surtout la Coupe de France qui laissera d'énormes regrets dans la cité phocéenne. Les hommes d'Igor Tudor ont été éliminés par Annecy en quart de finale après avoir sorti Rennes et le PSG.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.