Mercato - Un Français douche les espoirs du PSG

L'intersaison du Paris Saint-Germain promet d'être mouvementée. Plusieurs cadres sont notamment poussés vers la sortie.

Après avoir décroché le onzième titre de champion de France de son histoire (un record) le week-end dernier, le PSG a désormais les yeux rivés sur le prochain mercato. Les prochaines semaines seront donc décisives pour le club de la capitale, qui semble vouloir marquer un virage important dans sa stratégie en mettant un terme au recrutement centré sur les stars.

Sous la coupe de Luis Campos, le PSG vise désormais des joueurs français, de préférence qui ont la fibre parisienne et qui serait capable d'épauler Kylian Mbappé. En ce sens, selon plusieurs sources concordantes, les dirigeants auraient coché les noms de Lucas Hernandez et Randal Kolo Muani notamment. Sous contrat avec Francfort, le natif de Bondy s'est exprimé sur son avenir. Une sortie qui ne devrait pas rassurer le club parisien.

Kolo Muani veut s'inscrire dans la durée à Francfort

Troisième meilleur buteur de Bundesliga derrière Christopher Nkunku et Niclas Füllkrug, tous deux auteurs de 16 réalisations, l'ancien Nantais n'imagine pas quitter le club cet été, comme il l'a confié en conférence de presse : “C'est vrai, j'étais seulement à un but d'être meilleur buteur, concède le Français. J'aurais pu le devenir, mais c'est comme ça, c'est le football. Il y a encore d'autres saisons, je suis encore ici pour un long moment, j'ai signé un contrat de cinq ans. Donc, c'est possible de devenir le meilleur buteur la saison prochaine.

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Également convoité par le Bayern Munich, Randal Kolo Muani repoussera-t-il les approches de très grands clubs européens cet été pour continuer son développement à Francfort ? Rien n'est moins sûr, surtout si de très grosses offres arrivent sur la table des dirigeants. Cette saison, l'international français a disputé 45 matchs toutes compétitions confondues avec l'Eintracht, pour 23 buts et 14 passes décisives.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.