Ajaccio-OM : la sortie assassine de Longoria sur l’agression de Kenzo

En conférence de presse, Pablo Longoria s'est exprimé sur l'agression dont ont été victimes le jeune supporter olympien et sa famille au stade François Coty ce samedi.

Il était l'un des rares à ne pas s'être exprimé. Pablo Longoria a profité de la conférence de presse de fin de saison pour revenir sur le triste épisode survenu à Ajaccio ou Kenzo et ses parents ont été pris à partie par certains “supporters” ajacciens alors qu'ils se trouvaient dans les loges du stade.

Le dirigeant de l'Olympique de Marseille n'a pas caché qu'il était resté un moment sous le choc après avoir appris la nouvelle : “C'était l'un de mes moments plus tristes au niveau personnel, reconnaît Longoria. On était dans la loge à côté. Je n'ai pas vu les incidents, mais cette situation m'a laissé sous le choc pendant une heure. Je n'étais pas moi-même.

“Quel malade mental se permet de faire ça ?”

Et de poursuivre : “Comment on peut agresser un enfant, quelqu'un en difficulté. Ce n'est ni humain et ça te fait te poser des questions sur les raisons pour lesquelles on fait du football. On en fait pour les sourires des enfants, c'est magique. Avec ces valeurs que j'ai, voir les conséquences quand tu retrouves le petit Kenzo qui tremblait, tu te demandes ce que tu as à faire avec ce sport et cette société. Quel malade mental se permet de faire ça.

L'ancien dirigeant de Valence a mis en avant les problèmes de sécurité du stade François Coty : “Oui, il y a une faille de sécurité, quand un enfant se fait agresser dans un stade, il y a une faille de sécurité. On a essayé de lui donner un moment de joie ensuite. On va faire tout notre possible pour qu'ils passent avec son frère un moment à l'aise. C'est quelque chose qui n'est pas humain. Sincèrement, je me suis posé la question pendant une heure sur ce qu'on faisait dans le football.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.